Jean-René Vanney
Pour en connaître plus
sur J.Y. Cousteau et l'océanographie de son temps, lire :
Jacques-Yves Cousteau (en collaboration avec S. Schiefelbein), l'Homme, la pieuvre et l'orchidée, Laffont et Plon, 1997.
P. Dupont, les Héritiers de Neptune, Glénat, 1989.
L. Laubier, Vingt Mille Vies sous la mer, O. Jacob, 1992.
SV de Omanovsky, la Face cachée de Cousteau ou la vie du chef des « Requins associés », Odilon Média, Paris, 1996.
J.-R. Vanney, le Mystère des abysses. Histoires et découvertes des profondeurs océaniques, Fayard (Coll. « Le temps des sciences »), 1993.
B. Violet, Cousteau, une biographie, Fayard, 1993.
Après la « calypsologie », « Calypsolog »...
Il est exagéré de dire que Cousteau fut le créateur de l'océanographie française, mais la société Campagnes océanographiques françaises (COF), gestionnaire du petit navire de bois appelé Calypso, justifia l'immodestie de son appellation, pendant la quinzaine d'années qui précédèrent les premiers lancements de la flotte océanographique de l'ex-CNEXO (v. 1965). Les équipes de toutes disciplines, soutenues par le CNRS et l'Université, purent y embarquer pour des campagnes lointaines, de la mer Rouge (1951) à l'Atlantique sud-américain (1962). Les résultats scientifiques des campagnes de la Calypso (biologie, benthique et pélagique, physique, chimie, bathymétrie, géologie et géophysique marines, sans oublier l'archéologie) parurent en 11 fascicules des Annales de l'Institut océanographique de la Fondation Albert Ier de Monaco, entre 1954 et 1979. C'est aussi la période des publications scientifiques de Cousteau, en collaboration le plus souvent. Elles traitent de levés morphologiques (mer Rouge, Congrès géologique international, Alger, 1953 ; mer Ligure, Bulletin de l'Institut océanographique, 1969) ou sédimentologiques (côte niçoise, C.R. Acad. des Sci., 1958), et d'optique de l'eau de mer (Bull. Inst. océanogr., 1964).