Devant les réactions de plus en plus nombreuses, aussi bien des sociétés que des particuliers, quelques pays se décident à faire machine arrière. C'est ainsi, par exemple, que le Tchad (Journal de l'année 1971-1972), qui émettait des séries sur la cour royale et les rois de France, a dénoncé le contrat qui le liait à un négociant belge. Entre-temps, les émissions auront représenté, au total, une coquette somme dépassant 2 340 F. Plusieurs émirats et sultanats ont annoncé leur intention de se réunir en une fédération qui serait seule habilitée à émettre des timbres.

Jazz

Parmi les expositions, on peut citer Belgica 1972, qui a obtenu un gros succès d'affluence. Parmi les ventes, celle de la collection très importante du comte Durrieu, dont le montant a atteint le chiffre de 2 530 000 F (compte non tenu des frais).

La sortie des catalogues annuels n'a pas créé d'émotion. Pour la France, les cotes n'ont guère varié. Les collectionneurs comprennent mal que, depuis plusieurs années, la progression des valeurs ait été stoppée de façon, semble-t-il, plus arbitraire que logique.

En revanche, les organisateurs de l'Exposition internationale philatélique, qui se tiendra à Paris en 1975, n'entendent pas être pris au dépourvu. Le comité d'organisation a déjà été formé.

Une note anecdotique : les États de l'Afrique noire veulent honorer les grands musiciens de jazz. Après la Haute-Volta, le Gabon a émis trois timbres aux effigies de Nat King Cole, Sidney Bechet et Louis Armstrong.