Baudelaire (Charles) (suite)
Les œuvres
1845Salon de 1845.
1846Salon de 1846. Articles sur l’art et la littérature, des essais, une traduction dans des périodiques.
1847La Fanfarlo.
1848Première traduction d’un conte de Poe par Baudelaire.
1851Mars : Du vin et du haschisch, dans le Messager de l’Assemblée.
Avril : onze des futures « Fleurs du Mal » dans le même périodique, sous le titre les Limbes.
1855Étude sur les beaux-arts à l’Exposition universelle. De l’essence du rire.
Baudelaire commence à consigner ses Fusées.
1856Histoires extraordinaires, traduites de Poe, en volume.
1857Mars : Nouvelles Histoires extraordinaires, en volume.
Juin : les Fleurs du Mal.
Octobre : Quelques Caricaturistes français et Quelques Caricaturistes étrangers. — Article sur Madame Bovary.
1858Les Aventures d’Arthur Gordon Pym, traduites de Poe.
1859Baudelaire commence à prendre des notes pour Mon cœur mis à nu.
Juin-juillet : Salon de 1859.
Novembre : Théophile Gautier.
1860Les Paradis artificiels.
1861Février : deuxième édition des Fleurs du Mal, augmentée de trente-cinq poèmes nouveaux.
Mai : Richard Wagner et Tannhäuser à Paris.
Juin-août : Réflexions sur quelques-uns de mes contemporains.
1861 et années suivantes.Petits poèmes en prose dans des périodiques.
1863Article nécrologique sur Delacroix.
Eureka, traduit de Poe.
1864-1866Pauvre Belgique (notes pour un pamphlet).
Amoenitates Belgicae.
1865Histoires grotesques et sérieuses, traduites de Poe.
1866Les Épaves. — Nouvelles Fleurs du Mal, dans le Parnasse contemporain.
1868-1870Publication des Œuvres complètes (incomplètes) chez Michel Lévy :
I. Les Fleurs du Mal (3e édition) ;
II. Curiosités esthétiques ;
III. L’Art romantique ;
IV. Petits Poèmes en prose. Les Paradis artificiels ;
V. Histoires extraordinaires ;
VI. Nouvelles Histoires extraordinaires ;
VII. Les Aventures d’Arthur Gordon Pym. Eureka.
Œuvres posthumes et correspondance inédites, publiées par Eugène Crépet.
1922-1953Œuvres complètes, publiées par Jacques Crépet, édition critique et commentée.
Vers la gloire
1862Article de Swinburne dans The Spectator.
1865Articles de Mallarmé et de Verlaine.
1867Charles Asselineau, sur la tombe : « Ce grand esprit fut en même temps un bon esprit ; ce grand cœur fut aussi un bon cœur. »
Jules Vallès, peu après : « Poëte, il ne l’était point de par le ciel, et il avait dû se donner un mal affreux pour le devenir : il eut une minute de gloire, un siècle d’agonie : aura-t-il dix ans d’immortalité ? »
Asselineau : Charles Baudelaire, sa vie et son œuvre.
1870Lautréamont : « L’immortel cancer, Une Charogne, que peignit autrefois, avec amour, l’amant morbide de la Vénus hottentote. »
1871Rimbaud : « Baudelaire est le premier voyant, roi des poètes, un vrai Dieu. »
1896Le Tombeau de Charles Baudelaire, avec la collaboration de Mallarmé et de trente-huit autres écrivains (dont Stefan George, Pierre Louÿs, H. de Régnier, Verhaeren, Francis Vielé-Griffin).
1917Le Cinquantenaire de Charles Baudelaire, avec la collaboration d’Ernest Raynaud, d’Apollinaire, etc.
1942Pierre Jean Jouve : Tombeau de Baudelaire (publié en Suisse).
1957Exposition Baudelaire à la Bibliothèque nationale.
1968Exposition Baudelaire au Petit Palais.