Alfred Dehodencq

Cet article est extrait de l'ouvrage Larousse « Dictionnaire de la peinture ».

Peintre français (Paris 1822  – id.  1882).

Élève de Cogniet, il professa d'abord une admiration pour Géricault. Son art évolua après un voyage en Espagne et au Maroc. Dehodencq allia un orientalisme haut en couleur à un sens réaliste des types et des costumes (Course de novillos, 1850, musée de Pau). Il subit une influence superficielle de Delacroix (l'Adieu de Boabdil à Grenade, Salon de 1869, musée d'Orsay), lui empruntant des figures et des thèmes (Fête juive à Tanger, 1870, musée de Poitiers) sans atteindre à son génie de la couleur, de la lumière et de la technique. Il n'aborda que rarement le portrait ; citons une de ses meilleures réussites dans ce genre, le Prince Piscicelli (1850, musée de Bordeaux).