le Jeune mendiant

Tableau de Bartolomé Esteban Murillo (v. 1650). Huile sur toile, 137 x 115 cm. Louvre, Paris.

Murillo, le peintre des trop belles madones peut-être, a été profondément marqué par la réalité quotidienne, par les types populaires qu'il rencontrait dans sa Séville natale. Cet art, par son sens du réel et sa plénitude chromatique, regarde vers les Flandres, vers Venise et la peinture génoise. Ici, la joliesse laisse place à une plus dure réalité, une réalité dont Murillo rend compte sans aucune concession. On retrouve la même interprétation des réalités quotidiennes, assortie de la même virtuosité technique dans un autre portrait de gamins, les Mangeurs de pastèques.