Homme qui marche II

Sculpture d'Alberto Giacometti (1960). Bronze, 187 x 27 x 110 cm. Fondation Maeght, Saint-Paul-de-Vence.

Cette figure décharnée s'inscrit dans une longue tradition de représentation du mouvement en sculpture, de l'art grec jusqu'à l'Homme qui marche de Rodin. Mais Giacometti innove en utilisant un canon exceptionnellement allongé et un modelé qui évoque un incessant bouillonnement. Cette sculpture est surtout portée par une ambition métaphysique : représenter la « misère de l'homme sans Dieu » en proie au vertige et à la solitude existentielle telle qu'elle est au même moment théorisée par Jean-Paul Sartre.