Concerto pour piano et orchestre n° 5
dit « l'Empereur »
Œuvre de L. van Beethoven (1809).
C'est la naissance du concerto romantique. À un orchestre fourni le compositeur oppose une partie soliste « héroïque », avec la volonté d'exploiter au mieux les ressources expressives et techniques de l'instrument : traits virtuoses, accords puissants, registres extrêmes (grave, aigu). De proportions inhabituelles, les trois mouvements présentent deux blocs, le troisième s'enchaînant immédiatement après le deuxième. Beethoven respecte par ailleurs pour chaque mouvement la forme adoptée avant lui par Haydn et Mozart (sonate, lied, rondo).