quinta pars ou quinta vox

Cet article est extrait de l'ouvrage Larousse « Dictionnaire de la musique ».

Nom donné au xvie siècle à la 5e voix d'une polyphonie de plus de 4 voix. Cette voix, à l'emplacement variable (on la dénomme parfois vagans), ne possède pas de nom spécifique du fait qu'on la considérait comme surajoutée au cadre normal de la polyphonie à 4 voix (superius, altus, tenor, bassus). On possède effectivement plusieurs pièces dont il existe deux versions, l'une à 4 voix (qui se suffit comme telle), l'autre avec ajout ultérieur d'une quinta pars, parfois même composée par un autre musicien (par exemple, le Chant de l'alouette de Clément Janequin, avec une quinta pars ajoutée par Claude Le Jeune). Au-delà de 5 voix (sexta pars, septima pars, etc.), la définition reste la même.