consonance

Cet article est extrait de l'ouvrage Larousse « Dictionnaire de la musique ».

Se dit d'un intervalle qui est, en une situation socioculturelle donnée, ressenti comme agréable à l'oreille. Au Moyen Âge, les consonances étaient la quarte, la quinte et l'octave. À partir de la Renaissance, la quarte devint une dissonance, et les consonances furent dites soit « parfaites » (octave et quinte), soit « imparfaites » (tierce et sixte). Pour des raisons de formalisme pédagogique, cette dernière notion est encore utilisée de nos jours, bien que de nombreux autres intervalles soient jugés agréables à l'oreille.