air à boire

Cet article est extrait de l'ouvrage Larousse « Dictionnaire de la musique ».

Petite forme vocale célébrant le vin, dont l'origine remonte aux Grecs, à Rome, au Moyen Âge avec les trouvères.

De source populaire, elle passe dans la chanson savante et paraît dans les recueils d'airs accompagnés au luth et dans les œuvres de Lully, Couperin, Campra, etc., où le genre devient beaucoup plus raffiné. Au xviiie siècle, il est un sujet d'inspiration pour les chansonniers. Plus tard, Berlioz (la Damnation de Faust), Saint-Saëns, Gounod, Ravel (Don Quichotte à Dulcinée) ne dédaignent pas cette forme d'air, autonome ou encastrée dans une œuvre complète.