Michel Ciry
Cet article est extrait de l'ouvrage Larousse « Dictionnaire de la musique ».
Compositeur français (La Baule 1919).
Connu surtout comme peintre et comme graveur, il a travaillé avec Nadia Boulanger et, tout en refusant les techniques d'avant-garde, a su échapper au néoclassicisme. Esprit mystique, il s'est, à partir de 1947, consacré presque exclusivement au domaine religieux, non sans s'opposer violemment, sur ce point précis, à un Olivier Messiaen. Ses 5 premières symphonies, pour chœur et orchestre, portent les titres significatifs de Symphonie de douleur « Stabat Mater » (1951), Dies Irae (1952), Symphonie d'espérance « De profundis » (1954), Symphonie de pitié (1954), Symphonie de paix (1955). La sixième (Symphonie sacrée, 1958) est pour voix d'alto et orchestre sur des textes de R. M. Rilke. On lui doit aussi le Mystère de Jésus (Gethsémani) [1953], le quatuor à cordes Ecce homo (1955), un concerto pour piano, vents et batterie (1948), Stèle pour un héros (1949), la Pietà pour cordes (1950).