Jean-Baptiste Davaux ou Jean-Baptiste d'Avaux ou Jean-Baptiste Davau
Cet article est extrait de l'ouvrage Larousse « Dictionnaire de la musique ».
Compositeur français (La Côte-Saint-André, Isère, 1742 – Paris 1822).
À l'âge de vingt-cinq ans environ, il se rendit à Paris, où ses premières compositions, deux ariettes (1768) et son Concerto pour violon (1769), connurent un vif succès. En 1784, il s'intéressa au « chronomètre » de Bréguet, l'un des ancêtres du métronome ; puis il s'essaya dans le théâtre lyrique en écrivant deux opéras-comiques, Théodore ou le Bonheur inattendu (1785) et Cécilia ou les Trois Tuteurs (1786). Violoniste, il réussit davantage dans la musique instrumentale et composa pour les cordes six Duos d'airs connus (1788), six Trios concertants (vers 1792), trois recueils de six Quatuors (1773, 1779, 1780), trois Svmphonies à grand orchestre (1784), et surtout treize Symphonies concertantes (vers 1792-1794), qui furent très applaudies au Concert spirituel et dont il fut l'un des premiers, en France, à illustrer le genre.