André Casanova

Cet article est extrait de l'ouvrage Larousse « Dictionnaire de la musique ».

Compositeur français (Paris 1919).

Il mena de front des études musicales et de droit, fut élève de G. Dandelot à l'École normale de musique, et, surtout, devint en 1944 le premier disciple français de René Leibowitz, dont, malgré son utilisation très souple des techniques sérielles, il ne devait jamais renier l'enseignement. « Mon souci et mon propos sont d'être romantique et moderne », a-t-il déclaré. Plus proche d'A. Berg que de Webern, attiré sur le plan littéraire par J. Moal, Rilke, Joyce, Barbey d'Aurevilly, il a écrit notamment trois symphonies ­ no 1 (1949), no 2 da camera (1951-1969, créée en 1971), no 3 Dithyrambes (1964, créée en 1973) ­ ; Amorphoses pour orchestre (1961) ; Concerto pour violon (1964, créé en 1965) ; le Livre de la foi jurée, geste lyrique d'après la Chanson de Roland (1964), la Clé d'argent, d'après Villiers de l'Isle-Adam (1965) ; Règnes, trois allégories pour soprano et orchestre (1967) ; le Bonheur dans le crime, d'après Barbey d'Aurevilly (1969) ; la cantate …Sur les chemins d'acanthes noires… (1974) ; Métaphonie pour grand orchestre (1977) ; 4 Dizains de la Délie de Scève pour baryton et 10 instruments (1978) ; Esquisse pour une tragédie pour clarinette, 2 violons, alto, violoncelle et contrebasse (1979) ; Quintette à cordes (1988).