syndrome parkinsonien ou syndrome extrapyramidal

Cet article est extrait de l'ouvrage « Larousse Médical ».

Association d'une akinésie (rareté et lenteur des mouvements), d'une hypertonie (rigidité) et d'un tremblement au repos.

Causes

Le syndrome parkinsonien s'observe au cours de la maladie de Parkinson, mais aussi lors d'autres affections neurologiques dégénératives comme l'atrophie olivo-ponto-cérébelleuse (maladie héréditaire atteignant le système nerveux central). Il peut également être provoqué par la prise de neuroleptiques sur une longue période.

Symptômes et signes

Le tremblement du syndrome parkinsonien, d'une fréquence de 4 à 8 oscillations par seconde, est régulier et touche le plus souvent l'extrémité des membres supérieurs (mouvements d'émiettement). Il est favorisé par le calcul mental et disparaît au cours des mouvements volontaires.

L'akinésie parkinsonienne est particulièrement visible sur le visage : le clignement des paupières est rare, la mimique réduite. Elle entraîne également une perte du ballant des bras au cours de la marche, qui s'effectue à petits pas, et une difficulté à exécuter des mouvements alternatifs rapides, avec une tendance permanente à l'économie des gestes. La parole est monocorde et l'écriture micrographique.

L'hypertonie parkinsonienne des membres, dite plastique, se caractérise par le maintien de la position dans laquelle le membre est placé, ce qui la différencie de l'hypertonie élastique du syndrome pyramidal. Elle prédomine sur les muscles fléchisseurs, ce qui tend à donner au patient une attitude fléchie et penchée en avant. La rigidité cède par à-coups lorsque le membre est mobilisé, réalisant le phénomène dit « de la roue dentée ».

Traitement

Il consiste à traiter la maladie en cause ou à suspendre la prise de neuroleptiques lorsque le syndrome est d'origine médicamenteuse ; celui-ci persiste toutefois souvent plusieurs semaines après l'arrêt du traitement neuroleptique.

Voir : maladie de Parkinson.