psychopathie
Cet article est extrait de l'ouvrage « Larousse Médical ».
État de déséquilibre psychologique caractérisé par des tendances asociales sans déficit intellectuel ni atteinte psychotique.
Selon les psychanalystes, le psychopathe serait soumis à une « morale archaïque » toute-puissante, l'incitant à rechercher un milieu marginal mais coercitif, en conflit avec l'ordre établi. La tendance actuelle est de parler de « trouble antisocial » dans le cadre des pathologies de la personnalité.
Symptômes et signes
La psychopathie apparaît en général au début de la puberté, mais des signes avant-coureurs peuvent se manifester dès l'enfance : cruauté avec les animaux, brutalité de l'enfant envers ses camarades, etc. Le sujet, qui ne peut surmonter son angoisse qu'en passant à l'acte, manifeste un comportement à la limite de la normalité : style de vie instable, caractère difficile, démêlés avec l'autorité, agressivité ; la délinquance, les conduites perverses, la toxicomanie sont fréquentes. Habituellement, une amélioration spontanée se manifeste après 40-45 ans et le sujet « se range ».
Le psychopathe a souvent un comportement provocant et violent. Il récuse l’autorité familiale mais aussi l’autorité médicale, celle de la police et de la justice. Le suivi médical est irrégulier et particulièrement complexe, voire désespérant, pour l’entourage et pour les professionnels.