plèvre

Cet article est extrait de l'ouvrage « Larousse Médical ».

Membrane recouvrant presque complètement le poumon, à l'exception du hile (petite région de sa face interne par où passent les vaisseaux et l'arbre bronchique). (P.N.A. pleura.)

La plèvre comprend deux feuillets qui se rejoignent au niveau du hile : la plèvre viscérale, qui tapisse le poumon, et la plèvre pariétale, qui tapisse la paroi thoracique. Ces feuillets sont séparés par un espace appelé cavité pleurale, contenant un film liquidien. La pression qui y règne est inférieure à celle qui règne dans le poumon, ce qui a pour effet de plaquer le poumon contre la paroi thoracique. De plus, le glissement des feuillets l'un contre l'autre facilite les mouvements respiratoires.

Examens

L'examen clinique de la plèvre repose surtout sur la percussion et sur l'auscultation, qui permet, en cas de pleurésie, d'entendre un frottement pleural (bruit dû au frottement des deux feuillets) ou une diminution du bruit respiratoire normal. On peut aussi effectuer une radiographie du thorax ou une échographie de la plèvre. Parfois, on a recours au prélèvement d'un épanchement liquidien par ponction à l'aiguille, ou à la biopsie de la plèvre, soit par ponction, soit par pleuroscopie (à l'aide d'un tube muni d'un système optique).

Pathologie

Les maladies de la plèvre, quand leur cause est connue, sont surtout infectieuses (tuberculose, en particulier) ou tumorales (mésothéliome, métastases d'un cancer d'une autre partie du corps). La cavité pleurale peut disparaître par accolement des feuillets (symphyse pleurale) ou, au contraire, augmenter de volume du fait d'un épanchement de liquide (pleurésie) ou d'air (pneumothorax).

Voir : pleurésie, pleurite, pleurotomie, pneumothorax, poumon.