implant dentaire
Cet article est extrait de l'ouvrage « Larousse Médical ».
Petit cylindre en métal (titane), fixé chirurgicalement dans l'os maxillaire et destiné à remplacer la racine d'une dent arrachée et à servir de soutien à une prothèse.
Indications et technique
La pose d'un ou de plusieurs implants dentaires est indiquée chez les personnes qui, à la suite de caries ou de déchaussements, ont perdu une dent, plusieurs dents ou la totalité de leurs dents et pour lesquelles le port d'un dentier est source d'inconfort.
Sous anesthésie locale, le chirurgien incise la gencive et en décolle un lambeau. Il perce un trou dans l'os et insère l'implant. Puis il rabat le lambeau de gencive et le suture. Cette opération est pratiquée pour un seul implant ou pour plusieurs. Le patient peut éprouver des douleurs dues à la cicatrisation des tissus durant une semaine.
Les implants sont laissés tels quels dans l'os pendant environ six mois pour qu'ils s'y intègrent bien. Après cette période, dite de « mise en nourrice », le chirurgien découvre la tête de chacun des implants et les prépare pour qu'ils puissent servir de support à la prothèse. Plusieurs semaines après, le chirurgien prend une empreinte de la mâchoire ou des mâchoires et réalise un appareil dentaire (prothèse) semblable à un bridge. Celui-ci est alors ajusté (par des vis, des clavettes ou des pivots) sur les supports placés sur les implants dentaires. Suivant leur mode de construction, certaines prothèses ne peuvent être retirées que par le praticien (prothèses fixées) ; d'autres peuvent l'être aussi par le patient (prothèses amovibles).
Résultats
Cette technique a l'avantage d'éliminer définitivement tout phénomène de rejet et évite au patient de porter un dentier. Le pronostic (durée de vie de l'implant) est meilleur pour les implants situés sur le maxillaire supérieur que pour ceux situés sur le maxillaire inférieur.