cytomégalovirus

Cytomégalovirus
Cytomégalovirus

Cet article est extrait de l'ouvrage « Larousse Médical ».

Virus à A.D.N. de la famille des Herpesviridæ (herpès virus).

Le cytomégalovirus (CMV) a la capacité de persister de façon définitive et latente dans certains globules blancs : les monocytes et les macrophages. Il est transmis par contact avec la salive, les relations sexuelles, mais aussi les urines et le lait. La primo-infection est pratiquement toujours inapparente. La majorité des adultes a été en contact avec ce virus (plus de 50 % à 40 ans) et possède des anticorps spécifiques dans le sang. La femme enceinte peut transmettre le virus à l’enfant. Les transfusions peuvent aussi être responsables d’une transmission.

Le CMV peut provoquer une fièvre et une anomalie de la formule sanguine au moment de la primo-infection, qui guérit spontanément.

Le plus souvent, le sujet porteur ne présente aucun symptôme. Le risque de réactivation, avec atteinte de plusieurs sites, existe chez les sujets immunodéprimés comme les patients infectés par le V.I.H. (virus du sida) ou ayant subi une greffe de moelle ou d’organes. Dans ces cas, l’infection à CMV peut provoquer des rétinites avec risque de cécité, des colites, des encéphalites, des pneumonies. Toutes ces manifestations sont très graves et doivent être traitées par des antiviraux spécifiques, le ganciclovir ou le foscarnet.

Le diagnostic est fait par l’isolement du virus ou des antigènes viraux dans le sang. La mise en évidence des anticorps anti-CMV de type IgG témoigne d’une infection ancienne tandis que les anticorps de type IgM signent une infection récente.

Cytomégalovirus
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