Hjalmar Söderberg

Cet article est extrait de l'ouvrage Larousse « Dictionnaire mondial des littératures ».

Écrivain suédois (Stockholm 1869 – Copenhague 1941).

Maladif et mélancolique, marqué par Kierkegaard, Jacobsen, Maupassant, Anatole France et Bourget, il renoua, au-delà de la « joie de vivre » proclamée par les auteurs des années 1990, avec la tradition réaliste et pessimiste de leurs prédécesseurs. Derrière son ironie et son élégant scepticisme se cache un moraliste, dont les romans (Égarement, 1895 ; le Docteur Glas, 1905) firent scandale par leur hardiesse, et qui cherche refuge dans le rêve et ses souvenirs d'enfance (la Jeunesse de Martin Birck, 1901). Il est également l'auteur d'Historiettes (1898), à la manière d'Anatole France, de nouvelles (les Étrangers, 1903) et de pièces de théâtre (Gertrud, 1906 ; l'Étoile du soir, 1912).