William Styron

William Styron
William Styron

Cet article est extrait de l'ouvrage Larousse « Dictionnaire mondial des littératures ».

Écrivain américain (Newport News, Virginie, 1925-Oak Bluffs, Martha's Vineyard, Massachusetts, 2006).

Ses romans (Un lit de ténèbres, 1951 ; la Marche de nuit, 1953 ; la Proie des flammes, 1960 ; les Confessions de Nat Turner, 1969 ; le Choix de Sophie, 1979), par l'évocation du Sud des États-Unis, de l'armée, de Nat Turner, esclave rebelle, et du destin d'une jeune femme polonaise rescapée du camp d'Auchswitz, s'attachent à fixer les incertitudes d'une identité individuelle vue à la fois comme un bien personnel et une prison. Cette quête de soi ne se sépare pas d'une conscience de l'Histoire et des épreuves de l'actualité (Face aux ténèbres : chronique d'une folie, 1990 ; Un matin de Virginie, 1994). Styron a rassemblé dans Cette paisible poussière (1982) ses essais historiques et littéraires publiés dans des journaux et des revues depuis 1953.

William Styron
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