Mikhail Nuayma

Cet article est extrait de l'ouvrage Larousse « Dictionnaire mondial des littératures ».

Écrivain libanais (Baskinta 1889 – 1989).

L'Association russe orthodoxe de Palestine l'envoya à l'université de Poltava (1906-1911), où il découvrit avec émerveillement les chefs-d'œuvre de la littérature russe. Puis Nu'ayma entreprit une licence de droit aux États-Unis, où il se lia d'amitié avec Gibrân, fondant avec lui (1920) al-Râbita al-qalamiyya, véritable cénacle du Mahjar, pour lequel il écrivit un manifeste (Dustûr) appelant à régénérer la littérature arabe en l'ouvrant aux littératures occidentales et en encourageant le réalisme descriptif. Il publia des nouvelles (Il était une fois, 1937), des poèmes (Murmure des paupières, 1947), une pièce théâtre (Pères et fils, 1917), des essais critiques (le Tamis, 1923), une vie de Gibrân (Gibrân Khalîl Gibrân, 1932) et une autobiographie (Soixante-dix ans, 1959).