Jacques Rivière
Cet article est extrait de l'ouvrage Larousse « Dictionnaire mondial des littératures ».
Écrivain français (Bordeaux 1886 – Paris 1925).
Attiré d'abord par la peinture et la musique (Études, 1911), lié avec F. Jammes, F. Mauriac et Gide, il entra en 1910 à la N.R.F., qu'il dirigera de 1919 à sa mort. Fait prisonnier dès 1914, il s'ouvrit aux courants de réflexion européens (l'Allemand, 1918 ; Carnets, 1974). Outre ses romans (Aimée, 1922 ; Florence, 1935), sa Correspondance avec Paul Claudel (1926) et sa Correspondance avec Alain-Fournier (1926-1928) révèlent l'extraordinaire curiosité intellectuelle de la jeunesse lettrée à la veille de la Première Guerre mondiale. À la trace de Dieu (1925), De la sincérité avec soi-même (1926), De la foi (1928) marquent les étapes et les hésitations de son évolution religieuse.