Giovanni Testori
Cet article est extrait de l'ouvrage Larousse « Dictionnaire mondial des littératures ».
Écrivain italien (Novate Milanese 1923 – Milan 1993).
Il donne une description néoréaliste, mêlant italien et dialecte, du sous-prolétariat milanais. Sous la dénomination les Secrets de Milan, il a groupé en une vaste fresque cinq œuvres de genres littéraires différents : des récits (les Mystères de Milan : le Pont de la Ghisolfa, 1958, et les Gens de Milan, 1959), des pièces de théâtre (Maria Brasca, 1960 ; L'Arialda, 1961), un roman (les Amants ennemis, 1963). On lui doit encore des comédies et des drames (l'Hamblète, 1972), des romans (la Cathédrale, 1974 ; Passio letitiae et felicitatis, 1975 ; les Anges de l'extermination, 1992) et des recueils de poèmes (les Triomphes, 1965 ; Dans ton sang, 1973). D'une libre interprétation de ses récits, L. Visconti a tiré le film Rocco et ses frères (1960). Critique d'art, Testori s'est consacré à l'étude de la peinture lombarde et piémontaise du xviie siècle.