François Cheng

François Cheng
François Cheng

Cet article est extrait de l'ouvrage Larousse « Dictionnaire mondial des littératures ».

Écrivain français (naturalisé en 1971) d'origine chinoise (Nanchang 1929).

Il quitte la Chine pour la France en 1948, fréquente l'EHESS et se lie avec R. Barthes, J. Lacan et J. Kristeva. Il s'impose comme spécialiste d'esthétique chinoise à travers plusieurs essais, dont Vide et plein : le langage pictural chinois (1979), Shitao, la saveur du monde (1998, prix André-Malraux), D'où jaillit le chant (2000), Cinq méditations sur la beauté (2006). Poète (De l'arbre et du rocher, 1989 ; Saisons à vie, 1993 ; Double Chant, 1998, prix Roger-Caillois), traducteur et calligraphe, il publie son premier roman en 1998, le Dit de Tianyi (prix Femina), à caractère autobiographique ; suivra L'éternité n'est pas de trop (2002), histoire d'une passion flamboyante à la fin de la dynastie Ming, qui prolonge une quête spirituelle engagée à travers une double culture chinoise et occidentale. Il est le premier écrivain d'origine asiatique à entrer à l'Académie française (2002).

François Cheng
François Cheng