Trois Couleurs (rouge)
Cet article est extrait de l'ouvrage Larousse « Dictionnaire mondial des films ».
Comédie dramatique de Krzysztof Kieśłowski, avec Jean-Louis Trintignant (le juge), Irène Jacob (Valentine), Frédérique Feder (Karin), Jean-Pierre Lorit (Auguste).
- Scénario : Krzysztof Kieśłowski
- Photographie : Piotr Sobocinski
- Décor : Claude Lenoir
- Musique : Zbigniew Preisner
- Montage : Jacques Witta
- Pays : France, Suisse et Pologne
- Date de sortie : 1993
- Son : couleurs
- Durée : 1 h 36
Résumé
Une chienne écrasée fait se croiser plusieurs vies qui suivaient leurs cours séparés : Valentine, mannequin de Genève, un ancien juge amer et désespéré, et Auguste, étudiant en droit et voisin de Valentine. On découvre que l'ancien juge a renoncé à son métier parce qu'il a manqué au devoir de sa charge en acceptant de juger – et de condamner – l'homme pour lequel la femme qu'il aimait l'avait quitté. Pour se consoler, il écoute les conversations téléphoniques de ses voisins et découvre ainsi leurs secrets et leurs liaisons cachées.
Commentaire
C'est comme la vie avec ses rencontres inattendues, ses amours et ses ruptures, ses communications qui se parasitent, fils qui se croisent et ne semblent mener nulle part. Et c'est aussi plus que la vie car il y a le talent d'un grand metteur en scène qui, tel Asmodée, connaît leurs petits et leurs grands secrets. Mais cela ne nous sert à rien car le hasard est déjà en train de rebattre les cartes et l'accident de ferry final qui fait disparaître quelques-uns des protagonistes laisse ouvertes toutes les hypothèses sur les relations qui s'établiront entre les survivants.