Sept Ans de malheur

Seven Years Bad Luck

Cet article est extrait de l'ouvrage Larousse « Dictionnaire mondial des films ».

Film burlesque de Max Linder, avec Max Linder (Max), Thema Peray (la fiancée), Alta Allen, Harry Mann, Betty Petersen.

  • Scénario : Max Linder
  • Photographie : Paul Irano
  • Pays : États-Unis
  • Date de sortie : 1921
  • Son : noir et blanc
  • Durée : 800 m (environ 30 min)

Résumé

Max se réveille dans sa somptueuse demeure, après avoir trop joyeusement enterré sa vie de garçon. Son serviteur brise son miroir alors que Max s'apprête à se raser. Les malheurs se mettent à pleuvoir sur lui. Sa fiancée le quitte, il fait un voyage rocambolesque avant de la retrouver en train d'épouser son meilleur ami. Il se réveille d'un cauchemar. Happy end.

Commentaire

La brève carrière américaine du si français Max Linder contient peut-être ses meilleures réussites. Ce film-ci a la logique d'un cauchemar puisqu'il s'agit d'un rêve. Max, après avoir perdu son billet de train et son portefeuille, est obligé de se déguiser en noir, terrorise une passagère du train, est arrêté par un singe habillé en policier, se retrouve dans une cage à lions. Il enchaîne les désastres sans avoir le temps de réagir, les recevant avec une inertie qui anticipe sur Keaton. Le gag le plus célèbre est celui où le valet de Max brise le miroir, en commande un autre et, en attendant, prend la place du reflet, après s'être fait une tête à la Max Linder. Ce gag a été repris dans de nombreux films, notamment par les Marx Brothers, ainsi que par la publicité.