Mort d'un bûcheron

Cet article est extrait de l'ouvrage Larousse « Dictionnaire mondial des films ».

Drame de Gilles Carle, avec Carole Laure (Maria Chapdelaine), Daniel Pilon (François Paradis), Willie Lamothe (Armand St-Amour), Denise Filiatraut (Blanche Bellefeuille), Marcel Sabourin (Ti-Noir l'espérance), Pauline Julien (Charlotte Juillet).

  • Scénario : Gilles Carle, Arthur Lamothe
  • Photographie : René Verdier
  • Musique : Willie Lamothe, Tristan Hansiger
  • Pays : Canada (Québec)
  • Date de sortie : 1972
  • Son : couleurs
  • Durée : 1 h 40

Résumé

Une jeune Canadienne de Chibougamau vient à Montréal en quête de son père qu'elle na pas connu. Elle se fait d'abord exploiter par les hommes un ami de sa mère, puis un journaliste, qui en fait une call-girl de luxe. Elle rencontre aussi la maîtresse de son père, avec laquelle elle se rend au camp de bûcherons où celui-ci a disparu pour apprendre là qu'il a été tué dans une émeute par des policiers.

Commentaire

Un des films les plus complexes et les plus ambitieux du réalisateur québécois, sorte de réflexion sur l'identité de la Belle Province – le personnage naïf et fervent joué par Carole Laure (à qui les auteurs ont donné le nom de l'héroïne de Louis Hémon qui incarne le Québec dans l'imaginaire international), représentant à lui seul la nation exploitée. Le film vise aussi à analyser l'aliénation capitaliste, à travers les allusions à l'industrie québécoise prédominante, celle du papier et de l'exploitation forestière.