La classe ouvrière va au paradis
La classe operaia va in paradiso
Cet article est extrait de l'ouvrage Larousse « Dictionnaire mondial des films ».
Drame social d'Elio Petri, avec Gian Maria Volonté (Lulù Massa), Mariangela Melato (Lidia), Salvo Randone (Militina).
- Scénario : Elio Petri, Ugo Pirro
- Photographie : Luigi Kuveiller
- Décor : Dante Ferretti
- Musique : Ennio Morricone
- Montage : Ruggero Mastroianni
- Pays : Italie
- Date de sortie : 1972
- Son : couleurs
- Durée : 2 h 05
- Prix : Palme d'or, Cannes 1972
Résumé
À la suite d'un accident qui lui a coûté une phalange, Lulù Massa, ouvrier acharné au travail en dépit de l'hostilité qu'on lui témoigne, devient un syndicaliste extrémiste. Il est renvoyé, sa femme le quitte, la folie le guette. Mais la solidarité syndicale joue. Un jour ou l'autre, chaque ouvrier peut trouver « son paradis ».
Commentaire
Voilà une franche dénonciation de la vie en usine et de la condition ouvrière. Les employés de l'usine ne sont que des machines à produire, dans des cadences et des bruits infernaux. La démonstration n'est pas toujours subtile, mais elle est efficace. Gian Maria Volonté est remarquable.