Hellzapoppin

Hellzapoppin

Cet article est extrait de l'ouvrage Larousse « Dictionnaire mondial des films ».

Comédie de Hank C. Potter, avec Ole Olsen (Ole), Chuck Johnson (Chic), Martha Raye (Betty), Micha Auer (Pepi).

  • Scénario : Nat Perrin, Warren Wilson, d'après la revue montée en 1938 à Broadway par Olsen et Johnson
  • Photographie : Woody Bredell
  • Décor : Jack Otterson
  • Musique : Frank Skinner
  • Montage : Milton Carruth
  • Pays : États-Unis
  • Date de sortie : 1941
  • Son : noir et blanc
  • Durée : 1 h 24

Résumé

Dans un décor de studio qui est censé représenter l'enfer, Méphisto trouve un nouvel ami : le shérif de l'Arizona. Une action parfaitement loufoque débute alors dont on ne peut qu'énumérer les meilleurs moments : le générique « diabolique » sur la chanson-titre, Martha Raye chantant Watch the Birdie au bord d'une piscine plutôt surchargée, Mischa Auer et ses pitreries d'aristocrate russe, un ballet raté avec papiers collants sous les chaussons, l'invisibilité progressive puis totale des deux héros, les gags « filmiques » – arrivée impromptue d'un western, débobinage et décadrage – et l'inoubliable porteur d'une « plante pour Mr Jones ».

Commentaire

Le film-phare du loufoque réalisé par un tâcheron est une merveille d'adaptation. La revue fut un hit de Broadway et toute l'ingéniosité des scénaristes – Nat Perrin fut un collaborateur des Marx Brothers – consista à trouver des contrepoints cinématographiques à la réflexivité des gags théâtraux. Les idées primèrent alors sur la réalisation : l'œuvre n'eut pas de suite, mais exerça une durable influence.