Jeux Olympiques (JO)
Compétition sportive internationale, rénovée en 1893 par Pierre de Coubertin et qui a lieu tous les quatre ans depuis 1896.
Réunissant tous les quatre ans les meilleurs athlètes dans une trentaine de sports, les jeux Olympiques (JO) sont la plus grande manifestation sportive du monde. Les jeux Olympiques d'hiver (depuis 1924) sont réservés aux sports de neige et de glace et les jeux Olympiques d'été (depuis 1896), les plus importants, sont consacrés à toutes les autres disciplines. Issus des jeux Olympiques de la Grèce antique, les JO ont été rénovés en 1893 par Pierre de Coubertin (histoire des jeux Olympiques).
Le nombre et la nature des disciplines ont varié au cours du temps. Certaines ont disparu (comme le polo ou le rugby à XV), des épreuves ont été supprimées dans des sports conservés (comme le saut en longueur sans élan en athlétisme) ; beaucoup de disciplines ont été introduites (le taekwondo et le triathlon en 2000 à Sydney, en Australie, le snowboard en 1998 à Nagano, au Japon, par exemple).
Initialement, en tout cas officiellement, les Jeux ont été réservés aux sportifs amateurs. Mais, depuis 1992 – la participation de la Dream Team américaine de basket-ball en est le meilleur exemple –, les professionnels sont autorisés à participer aux jeux Olympiques.
Les jeux Olympiques sont organisés par le Comité international olympique (C.I.O.).
1. La Charte olympique
La Charte olympique contient les principes fondamentaux qui concernent le mouvement olympique, le C.I.O., les Fédérations internationales, les Comités olympiques nationaux, les jeux Olympiques et le protocole. Les principes fondamentaux de la Charte évoquent les aspects suivants :
– une philosophie de la vie exaltant et combinant en un ensemble équilibré les qualités du corps, de la volonté et de l'esprit ;
– le but de l'olympisme, qui est de mettre partout le sport au service du développement harmonieux de l'homme en vue d'une société pacifique ;
– l'origine de l'olympisme, issu du mouvement olympique dirigé par le C.I.O. ;
– le critère d'appartenance au mouvement olympique par la reconnaissance du C.I.O. ;
– l'organisation du sport contrôlée par des organismes sportifs indépendants ;
– l'éducation de la jeunesse par le sport sans discrimination et dans l'esprit olympique ;
– le symbole de fraternité du mouvement olympique avec les cinq anneaux entrelacés ;
– la pratique du sport comme un droit de l'homme ;
– la codification des règles et du fonctionnement du mouvement olympique avec la célébration des J.O.
2. Les conditions d'admission des athlètes aux jeux Olympiques
Pour être admis à participer aux jeux Olympiques, un concurrent doit se conformer à la Charte olympique ainsi qu'aux règles de la Fédération internationale (F.I.) concernée telles qu'approuvées par le C.I.O. et être inscrit par son Comité olympique national (C.N.O.).
Chaque F.I. fixe les critères d'admission propres à son sport, en conformité avec la Charte olympique. Ces critères doivent être soumis à l'approbation de la Commission exécutive du C.I.O.
L'application des critères d'admission incombe aux F.I., aux Fédérations nationales qui leur sont affiliées et aux C.N.O. dans le domaine de leurs responsabilités respectives.
Tous les concurrents aux jeux Olympiques doivent :
– respecter un esprit de fair-play et de non-violence et se comporter en conséquence sur le terrain de sport ;
– s'abstenir de faire usage des substances et procédés interdits par les règlements du C.I.O. ou des F.I. ;
– respecter le Code médical du C.I.O. et se conformer à tous ses aspects ;
– ne pas permettre que sa personne, son nom, son image ou ses performances sportives soient exploitées à des fins publicitaires durant les jeux Olympiques. L'inscription ou la participation d'un concurrent aux jeux Olympiques ne doit être conditionnée par aucune contrepartie financière.
3. L'organisation des jeux Olympiques
3.1. L'élection de la ville hôte des jeux Olympiques
Le C.I.O. choisit une ville hôte sept ans avant l'année du déroulement des J.O. et fait appel à l'expérience de diverses composantes du mouvement olympique pour aider le Comité d'organisation. Quand le nombre des villes candidates est important, une première appréciation est portée par la Commission d'évaluation du C.I.O. et son rapport est rendu public. Un collège de sélection annonce les villes finalistes arrêtées par la Commission exécutive du C.I.O. La Session élit ensuite la ville hôte. Le collège de sélection du C.I.O. est composé de membres de la Commission exécutive du C.I.O. originaires de pays ne présentant pas de villes candidates ainsi que de représentants d'autres secteurs du mouvement olympique et du président de la Commission d'évaluation.
3.2. Les Comités d'organisation des jeux Olympiques (C.O.J.O.)
L'organisation des jeux Olympiques est confiée par le C.I.O. au C.N.O. du pays de la ville hôte. Le C.N.O. constitue alors un Comité d'organisation des jeux Olympiques (C.O.J.O.) qui, dès sa création, se met en rapport direct avec le C.I.O. L'organe exécutif du C.O.J.O. est constitué de membres du C.I.O. du pays concerné, du président et du secrétaire de C.N.O., de représentants de la ville hôte et aussi, éventuellement, de représentants des autorités publiques du pays.
4. Les jeux Olympiques de la jeunesse
Organisés pour la première fois du 14 au 26 août 2010, à Singapour, les jeux Olympiques de la jeunesse réunissent des athlètes âgés de 14 à 18 ans. Tous les sports retenus figurent au programme des jeux Olympiques de Londres de 2012.
5. Les Fédérations internationales du sport
5.1. Les Missions des Fédérations internationales du sport
Les Fédérations internationales du sport (F.I.S.) sont des organisations internationales non gouvernementales qui administrent un ou plusieurs sports sur le plan mondial. Elles regroupent des Fédérations nationales et peuvent être reconnues par le C.I.O. Tout en conservant son autonomie et son indépendance dans l'administration de son sport, chaque F.I.S. doit, pour être reconnue, avoir des statuts, des pratiques et des activités conformes à la Charte olympique. La reconnaissance d'une nouvelle F.I.S. est décidée par la Session du C.I.O. et reste provisoire pendant deux ans.
À l'expiration de ce délai, la reconnaissance devient automatiquement caduque faute de confirmation définitive accordée par écrit par le C.I.O. Les F.I.S. dont les sports apparaissent au programme des J.O. jouissent du statut de Fédérations internationales olympiques.
Le rôle des Fédérations internationales est :
– d'établir et de mettre en vigueur, en conformité avec l'esprit olympique, les règles relatives à la pratique de leurs sports respectifs et de veiller à leur application ;
– d'assurer le développement de leurs sports dans le monde entier, de contribuer à la réalisation des buts fixés dans la Charte olympique, notamment par la diffusion de l'olympisme et de l'éducation olympique ;
– d'établir des critères d'admission aux compétitions des jeux Olympiques conformément à la Charte olympique et de les soumettre à l'approbation du C.I.O. ;
– d'assumer la responsabilité du contrôle et de la direction technique de leurs sports aux jeux Olympiques et aux Jeux patronnés par le C.I.O. ;
– de fournir une assistance technique pour la mise en œuvre pratique du programme de la Solidarité olympique.
5.2. Les associations de fédérations
Le C.I.O. reconnaît également les associations de fédérations suivantes :
– l'Association des Fédérations internationales olympiques d'été (ASOIF) ;
– l'Association internationale des fédérations des sports d'hiver (AIWF) ;
– l'Association des Fédérations internationales reconnues par le C.I.O. (ARISF) ;
– l'Association générale des Fédérations internationales de sports (A.G.F.I.S.).
6. Les Comités nationaux olympiques (C.N.O.)
6.1. Le rôle des C.N.O.
Les C.N.O. propagent les principes fondamentaux de l'olympisme au niveau national et veillent à la création d'institutions diffusant l'esprit olympique. Ils représentent leur propre pays aux jeux Olympiques et aux compétitions multisports patronnées par le C.I.O.
6.2. L'Association des Comités nationaux olympiques
Les C.N.O. sont regroupés dans l'Association des Comités nationaux olympiques (A.C.N.O.) créée les 26 et 27 juin 1979 à San Juan (Pérou). Actuellement, l'A.C.N.O. regroupe les 198 C.N.O. reconnus par le C.I.O., répartis au sein de cinq associations continentales : Afrique (A.C.N.O.A.), Amérique (ODEPA, Organización Deportiva Panamericana), Asie (OCA, Olympic Council of Asia), Europe (C.O.E., Comités olympiques européens), Océanie (ONOC, Oceania National Olympic Committees).
7. Les Congrès olympiques
Le Congrès olympique est la première création du baron Pierre de Coubertin ; c'est en effet à l'occasion de la tenue du premier d'entre eux (du 16 au 23 juin 1894) que le baron proclame la création du C.I.O. et le rétablissement des jeux Olympiques. Depuis 1894, 12 Congrès olympiques ont eu lieu, dont le plus récent à Paris pour l'année du centenaire du C.I.O. Les thèmes qui ont été abordés par les congrès sont les suivants :
– rétablissement des jeux Olympiques (Paris, 1894) ;
– hygiène et pédagogie sportives (Le Havre, 1897) ;
– sport et éducation physique (Bruxelles, 1905);
– arts, lettres et sports (Paris, 1906) ;
– psychologie et physiologie sportives (Lausanne, 1913) ;
– règlements olympiques (Paris, 1914) ;
– règlements olympiques (Lausanne, 1921) ;
– pédagogie sportive et règlements olympiques (Prague, 1925) ;
– règlements olympiques (Berlin, 1930) ;
– le sport pour un monde en paix ; le mouvement olympique et son avenir (Vara, 1973) ;
– l'avenir des jeux Olympiques ; la coopération internationale ; le mouvement olympique futur (Baden-Baden, 1981) ;
– l'apport du mouvement olympique à société moderne ; l'athlète contemporain ; le sport dans son contexte social ; le sport et les massmedia (Paris, 1994).
8. Le Tribunal arbitral du sport (T.A.S.)
En 1981, le président du C.I.O. lance l'idée d'instituer une procédure d'arbitrage spécifique au sport lors du congrès de Baden-Baden. Cette structure doit permettre aux sportifs et à leurs partenaires de régler leurs différends en dehors de toute intervention des tribunaux ordinaires. La Session du C.I.O. réunie à Rome confie au juge Kéba Mbaye la présidence du groupe de travail chargé de rédiger les statuts du Tribunal arbitral du sport. L'année suivante, ces statuts sont entérinés officiellement à la session de New Delhi. Entre 1984 et 1994, 130 affaires sont traitées par le T.A.S. et, en novembre 1994, un Code d'arbitrage en matière de sport entre en vigueur. Afin de rendre le T.A.S. totalement indépendant vis-à-vis du C.I.O., le Conseil international de l'arbitrage en matière de sport (C.I.A.S.) a été mis en place ; il assure sa supervision et son financement. Cette instance est composée de 20 membres, juristes de haut niveau, désignés pour une période renouvelable de quatre ans. De son côté, le T.A.S. a été divisé en une chambre ordinaire et une chambre d'appel. Il est composé, lui, de 50 personnalités ayant une formation juridique et une compétence reconnue dans le sport.
9. Mouvement olympique, santé et environnement
9.1. La Commission médicale
La Commission présidée par le prince Alexandre de Mérode, membre du C.I.O. en Belgique, a pour mission la lutte contre le dopage, qui repose sur trois principes fondamentaux :
– la protection de la santé de l'athlète ;
– le respect de l'éthique médicale et de l'éthique du sport ;
– la préservation de l'égalité de chances entre tous pendant la compétition.
À l'instigation du C.I.O., une Charte internationale contre le dopage fut présentée en 1986 à la Ve Conférence des ministres européens responsables du sport. La première conférence mondiale sur ce sujet eut lieu en juin 1988 au Canada et elle se termina par l'adoption unanime de la Charte. Cette charte expose toute la philosophie de la campagne antidopage.
Les efforts du C.I.O. se sont depuis poursuivis sans relâche pour aboutir à une harmonisation et une unification des méthodes et des sanctions le 13 janvier 1994 à Lausanne lors d'une réunion associant les représentants du C.I.O., l'Association des Fédérations internationales olympiques d'été (ASOIF), l'Association des Fédérations internationales d'hiver (AIWF), des Fédérations internationales olympiques, de l'A.N.C.O., des associations continentales de C.N.O., et de représentants des athlètes.
9.2. Le mouvement olympique et l'environnement
Le C.I.O., conscient de sa responsabilité en ce domaine et conformément aux principes fondamentaux édictés dans la Charte olympique, s'est décidé à élargir son champ d'intervention à l'environnement en en faisant une troisième dimension de sa réflexion après le sport et la culture. Les J.O. sont en effet un microcosme, un modèle à échelle réduite de notre société et des problèmes qui la perturbent : constructions lourdes et légères, définitives ou provisoires, achat, distribution et élimination des produits, déplacements, administration et gestion humaine. C'est pour cette raison que le C.I.O. s'est engagé à rendre cet événement sportif plus écologique en collaboration avec les Comités d'organisation des jeux olympiques. En 1992, à la suite de l'appel lancé par le Sommet des Nations unies sur l'environnement de Rio de Janeiro, le C.I.O. a invité toutes les Fédérations internationales et tous les C.N.O. à signer le « Pacte pour la Terre ».
En 1994, le président du C.I.O. a signé un accord de collaboration avec le Programme des Nations unies pour l'environnement destiné à développer les initiatives conjointes dans ce domaine.
Depuis 1995, une Commission sport et environnement présidée par S.E.M. Pal Schmitt, vice-président du C.I.O., organise chaque année des séminaires régionaux, pour inciter les C.N.O. à organiser des « Journées de la Terre ».
9.3. Mouvement olympique et handisport
Ces dernières années, le C.I.O. a beaucoup fait en faveur du développement du sport pour les handicapés. En 1983, notamment, le C.I.O. a encouragé la formation d'une nouvelle organisation pour regrouper les principaux organismes chargés de promouvoir la pratique du sport par des personnes souffrant de diverses formes de handicap. Le résultat a été l'ICC (Comité de coordination international), devenu depuis l'IPC (Comité international paralympique). De même, le C.I.O. a encouragé les villes hôtes des J.O. d'été et d'hiver à organiser les jeux Paralympiques, peu après la tenue des jeux Olympiques. Les premiers jeux Paralympiques ont eu lieu en 1988 à Séoul (jeux d'été) et en 1992 à Albertville (jeux d'hiver). Leur financement est souvent assuré par les fonds recueillis par les comités d'organisation des jeux Olympiques.
10. Le protocole olympique
10.1. Les langues officielles
Les langues officielles du mouvement olympique sont l'anglais et le français.
10.2. Le symbole olympique
Il se compose de cinq anneaux olympiques employés seuls, d'une ou de plusieurs couleurs, représentant l'union des continents et la rencontre des athlètes du monde entier aux jeux Olympiques. On appelle « emblème olympique » la réunion graphique du symbole avec un autre élément distinctif.
10.3. Le drapeau olympique
Le drapeau olympique représente en son centre le symbole olympique sur un fond blanc sans bordure. Chacun des cinq anneaux olympiques y est coloré de gauche à droite : en bleu, en jaune, en noir, en vert et en rouge. Il a été créé par le baron de Coubertin et hissé pour la première fois sur le stade olympique d'Anvers (1920).
10.4. La devise olympique
La devise Citius, Altius, Fortius (Plus vite, plus haut, plus fort) a été employée pour la première fois par le père Henri Didon le 7 mars 1891 à Arcueil lors de la cérémonie de clôture des compétitions athlétiques du collège Albert-le-Grand dont il était le prieur et en présence de son ami le baron de Coubertin, qui l'adopta ensuite.
10.5. L'hymne olympique
Approuvé par le C.I.O. à Tokyo en 1958, il est l'œuvre du compositeur grec Spiros Samaras, qui le créa en 1896 pour les J.O. d'Athènes et sur des paroles de Costis Palamas.
10.6. La flamme olympique
Elle est allumée à Olympie sous l'autorité du C.I.O. Un flambeau ou une torche sont utilisés pour la transporter. C'est en 1928 que la flamme olympique a brûlé pour la première fois dans une vasque pendant toute la durée des jeux.
10.7. Le serment olympique
Le texte du serment olympique est lu pour la première fois aux jeux Olympiques de 1920. Il rappelle les principes de base de l'esprit olympique qui doit animer les compétiteurs (loyauté, fair-play, etc.).
10.8. La cérémonie d'ouverture
C'est à Londres, en 1908, que les athlètes ont défilé tous sur le stade pour la première fois.
Les porte-drapeaux français aux jeux Olympiques d'été
Les porte-drapeaux français aux jeux Olympiques d'été | ||
Date | Porte-drapeau | Discipline |
1912 | Raoul Paoli | Athlétisme |
1920 | Émile Écuyer | Athlétisme |
1924 | Géo André | Athlétisme |
1928 | Pierre Lewden | Athlétisme |
1932 | Jules Noël | Athlétisme |
1936 | Jules Noël | Athlétisme |
1948 | Jean Séphériades | Aviron |
1952 | Ignace Heinrich | Athlétisme |
1956 | Jean Debuch | Haltérophilie |
1960 | Christian d'Oriola | Escrime |
1964 | Michel Marquet | Athlétisme |
1968 | Christine Caron | Natation |
1972 | Jean-Claude Magnan | Escrime |
1976 | Daniel Morelon | Cyclisme |
1980 | Les Français défilent sous la bannière olympique |
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1984 | Angelo Parisi | Judo |
1988 | Philippe Riboud | Escrime |
1992 | Jean-François Lamour | Escrime |
1996 | Marie-José Pérec | Athlétisme |
2000 | David Douillet | Judo |
2004 | Jackson Richardson | Handball |
2008 | Tony Estanguet | Canoë-kayak |
2012 | Laura Flessel | Escrime |
Les porte-drapeaux français aux jeux Olympiques d'hiver
Les porte-drapeaux français aux jeux Olympiques d'hiver | ||
Date | Porte-drapeau | Discipline |
1924 | Camille Mandrillon | Patrouille militaire |
1928 | Jean Thorailler | Bobsleigh |
1932 | Georges Torchon | Patinage artistique |
1936 | Jacques Faure | Ski de fond |
1948 | James Couttet | Ski alpin |
1952 | Alain Giletti | Patinage artistique |
1956 | James Couttet | Ski alpin |
1960 | Benoît Carrara | Ski de fond |
1964 | Alain Calmat | Patinage artistique |
1968 | Gilbert Poirot | Saut à skis |
1972 | Patrick Péra | Patinage artistique |
1976 | Danièle Debernard | Ski alpin |
1980 | Fabienne Serrat | Ski alpin |
1984 | Yves Mougel | Biathlon |
1988 | Catherine Quittet | Ski alpin |
1992 | Fabrice Guy | Combiné nordique |
1994 | Anne Briand | Biathlon |
1998 | Philippe Candeloro | Patinage artistique |
2002 | Carole Montillet | Ski alpin |
2006 | Bruno Mingeon | Bobsleigh |
2010 | Vincent Defrasne | Biathlon |
2014 | Jason Lamy Chappuis | Combiné nordique |
10.9. La cérémonie de remise des médailles
Cette cérémonie a été mise en place aux Jeux de Los Angeles en 1932.
10.10. Les décorations olympiques
Les médailles et les diplômes
Créés en 1896, les médailles et les diplômes olympiques sont attribués aux vainqueurs des épreuves individuelles et par équipes :
– le premier prix est une médaille d'or (vermeil) et un diplôme ;
– le deuxième prix, une médaille d'argent et un diplôme ;
– le troisième, une médaille de bronze et un diplôme.
Les médailles doivent mentionner le sport concerné et être attachées à une chaîne ou à un ruban pour être placées autour du cou. Un diplôme sans médaille est remis aux athlètes suivants jusqu'au huitième, le cas échéant. En cas d'égalité absolue pour la première, la deuxième ou la troisième place, chaque concurrent parmi les ex aequo a droit à une médaille et à un diplôme.
La coupe olympique
La coupe olympique a été créée par le baron de Coubertin en 1906.
Elle est décernée à une institution ou à une association au rayonnement étendu et à l'action désintéressée, ayant rendu à la cause du sport des services éminents ou ayant concouru avec succès à la propagation de l'idéal olympique. La coupe reste au siège du C.I.O. et une reproduction de celle-ci est attribuée chaque année.
L'ordre olympique
L'ordre olympique a été créé en 1974 et est décerné chaque année. Pour les mêmes motifs que la coupe olympique, il récompense cette fois un individu. La nomination est proposée par le Conseil de l'ordre et arrêtée par la Commission exécutive. Les membres actifs du C.I.O. ne peuvent être admis dans l'ordre olympique.
L'olympiart
Créé en 1992, ce prix récompense un(e) artiste qui s'est distingué(e) par la création d'œuvres aux qualités esthétiques remarquables dans le domaine des arts visuels et plastiques, de l'architecture, de la littérature ou de la musique, et pour son intérêt pour la jeunesse, la paix et le sport.