volley-ball

(anglais volley-ball, balle à la volée)

Terrain de volley-ball
Terrain de volley-ball

Sport opposant deux équipes de 6 joueurs dont éventuellement un libero, qui s'affrontent en se renvoyant un ballon avec les mains ou les avant-bras au-dessus d'un filet tendu horizontalement.

1. Historique

1.1. 1895 : un homme, une idée

William G. Morgan (1870-1942) a inscrit son nom dans l'histoire du sport en tant que créateur du volley-ball. Cet Américain a fait ses études au collège de la Young Men's Christian Association (YMCA - Association chrétienne de jeunes gens) de Springfield (Massachusetts), où James Naismith est son professeur d'éducation physique. Ce dernier lui enseigne le sport qu'il vient lui-même de créer : le basket-ball (1890).

En 1894, W. G. Morgan est nommé directeur d'éducation physique de l'université d'Holyhoke dans le Massachusetts. Il y implante le basket-ball mais constate que ce sport ne plaît pas à tous ses élèves. Il cherche alors un jeu plus récréatif où, tout en conservant un engagement physique intense, les contacts avec l'adversaire seraient exclus.

1.2. La « mintonette »

W. G. Morgan songe d'abord au tennis, mais la charge matérielle (raquettes, balles, filet et autres équipements) lui paraît trop importante. Pourtant, l'idée du filet lui semble bonne et il décide d'en hisser un, à une hauteur d'environ 1,98 m (6 pieds, 6 pouces) du sol.

« Nous avions besoin d'une balle, et parmi celles que nous avions essayées se trouvait la vessie d'un ballon de basket-ball. » Mais celle-ci était trop légère et trop lente. Il essaye alors le ballon de basket-ball, mais il est trop gros et trop lourd. Finalement, il fait fabriquer un ballon en cuir avec une vessie en caoutchouc, pesant entre 250 et 350 grammes.

Le 2 décembre 1895, il baptise ce jeu « mintonette » de l'anglais mint signifiant « frappe » auquel il adjoint le suffixe diminutif français -ette.

Les premières règles :
– ne limitent pas l'aire de jeu ;
– autorisent le dribble sur soi-même (il fut interdit 15 ans plus tard) ;
– ne limitent pas le nombre de passes dans le même camp ;
– ne limitent pas le nombre de joueurs ;
– autorisent un partenaire à modifier la trajectoire du ballon au service.

1.3. La YMCA propage le volley-ball à travers le monde

Une conférence des directeurs d'éducation physique de la YMCA est organisée en 1895 à Springfield. W. G. Morgan, qui y est convié, remet aux conférenciers, une copie manuscrite de ce qui sera le guide d'utilisation et de développement du jeu qu'il vient de créer. Un comité est désigné pour en étudier les règles, faire des suggestions pour promouvoir le jeu et l'enseigner. Le résultat de leur recherche est publié en juillet 1896 dans l'ouvrage Éducation Physique et en 1897 dans le premier handbook officiel de la Ligue athlétique de la YMCA d'Amérique du Nord.

Deux écoles professionnelles d'éducation physique, le collège de Springfield dans le Massachusetts et le collège George Williams à Chicago (aujourd'hui à Dourners Grove, dans l'Illinois), encouragent les directeurs d'éducation physique de la YMCA à adopter la « mintonette » dans toutes leurs associations à travers le monde. Cette activité se développe donc aux États-Unis et au Canada en 1900, à Cuba en 1905, en Chine et au Japon en 1908, à Porto Rico en 1909, aux Philippines en 1910, en Uruguay et en Inde en 1912, au Brésil, au Mexique. Entre temps, sur la proposition du professeur Halstead, la « mintonette » avait été rebaptisée « volley-ball ».

1.4. Le volley-ball devient universel

En 1913, le développement du volley-ball en Asie est assuré grâce à l'introduction de ce sport aux jeux Olympiques de l'Est à Manille. Ce sport est joué, sur ce continent, avec les règles dites « de Broun », nom de celui qui y a implanté cette discipline. Elles ont la particularité de faire évoluer 12 joueurs par camp.

En Europe, on découvre le volley-ball grâce au corps expéditionnaire américain de la Première Guerre mondiale (1917) et aux centres YMCA ; il se propage notamment dans les États baltes, la Russie, la Pologne et la Tchécoslovaquie. Le volley atteint aussi certains pays d'Afrique à cette époque.

En 1918, une première évolution du règlement limite à six par équipe le nombre de joueurs sur le terrain, et une deuxième, en 1922, va limiter à trois le nombre de contacts d'affilée avec le ballon dans un même camp.

À l'occasion des jeux Olympiques de Paris en 1924, on peut voir des démonstrations de volley sur le stade de Colombes, mais, à cette époque, le volley-ball est considéré comme un simple jeu et non pas comme un sport à part entière. L'inexistence des structures officielles et l'absence de règlements en sont notamment les causes.

1.5. La naissance de la Fédération française de volley-ball (F.F.V.-B.)

En 1936, trois anciens membres de la Fédération française de tennis de table veulent s'investir dans un nouveau sport. Le volley-ball les séduit pour différentes raisons :
– c'est un jeu à la popularité croissante, en plein développement, qui a besoin d'organisation ;
– c'est une activité qui souffre de l'absence de structure nationale.

Le 2 février 1936, ils prennent donc la décision de créer la Fédération française de volley-ball. Le premier président en est Félix Castellant.

Les règles principales du jeu sont les suivantes :
– le terrain mesure entre 15 et 22 m de long sur 9 à 11 m de large ;
– la hauteur du filet est fixée à 2,40 m ;
– le nombre de joueurs est illimité ;
– le service doit être effectué derrière la ligne de fond ;
– la partie est jouée en deux sets gagnants de 15 à 21 points ;
– sept fautes sont pénalisées.

Le volley-ball en France est essentiellement pratiqué, à cette époque, sur les plages.

Le premier Championnat de France masculin a lieu en 1938. Quatre équipes de la région parisienne se disputent le titre national et c'est la S.S. Amicale de Paris qui le remporte. Chez les féminines, la Villa Primerose de Bordeaux obtient le premier titre de championne de France en 1941.

1.6. Le développement international

Des relations avec les fédérations étrangères se créent, Félix Castellant, le président de la F.F.V.-B. veut fonder un organisme international. La première rencontre internationale en sera l'amorce : au stade Pierre-de-Coubertin à Paris, la Grèce bat la France 3 sets à 2 le 3 décembre 1938. Dès lors, le volley-ball cesse d'être considéré comme une simple activité de loisirs, pratiquée sur les plages, mais acquiert un statut de véritable sport avec des compétitions internationales.

La Seconde Guerre mondiale interrompt ce développement mondial. En 1945, Félix Castellant laisse son poste de président de la F.F.V.-B. à Paul Libaud pour se concentrer essentiellement sur les relations internationales.

En janvier 1946, lors d'un déplacement en Pologne de l'équipe du A.C. Sparta Prague, un des meilleurs clubs tchèques de l'époque, M. Wirszyllo, président de la Fédération polonaise de volley-ball, organise une réunion entre les représentants de sa fédération et quelques membres de la délégation tchèque. Durant cette réunion, la possibilité de créer une fédération internationale est évoquée.

1.7. Naissance de la Fédération internationale de volley-ball (F.I.V.-B.)

Le projet définitif d'une fédération internationale prend forme le 27 août 1946 à l'occasion d'une réunion à laquelle participent notamment des Français, des Polonais et des Tchèques dans la brasserie Smichov à Prague. Ensemble, ils mettent en place des commissions spéciales en vue :
– de fonder la F.I.V.-B. et ses organismes ;
– d'élaborer des règlements intérieurs conformément à ceux qui existent aux États-Unis ;
– de faire de la publicité pour le volley-ball dans tous les pays ;
– de convoquer toutes les fédérations nationales au Congrès constitutionnel de la F.I.V.-B. à Paris en 1947 ;
– d'introduire le volley-ball au programme des jeux Olympiques.
Ces décisions reçoivent l'adhésion de la plupart des fédérations nationales.

1.8. Le premier congrès mondial de la F.I.V.-B.

Le 17 avril 1947 et cela pendant trois jours, une assemblée de 14 délégations nationales travaille à Paris pour créer la Fédération internationale de volley-ball. Le choix du français comme langue officielle est la première décision prise par l'assemblée. Alors que les techniciens se chargent d'unifier les règles de jeu, les représentants des fédérations rédigent et votent les statuts de la F.I.V.-B. Paris est choisi comme siège social et Paul Libaud comme président.

1.9. 1964 : les jeux Olympiques ouvrent leurs portes au volley-ball

Entre 1946 et 1964, de nombreuses démarches sont nécessaires pour introduire le volley-ball au programme olympique. En 1948, Julien Lenoir, alors secrétaire général de la F.I.V.-B. envoie au Comité international olympique (C.I.O.) une première demande de reconnaissance du volley-ball. En 1949, ce sport est reconnu comme sport non olympique. En 1951, lors du congrès mondial de la F.I.V.-B., une motion est votée à l'unanimité : il faut insister auprès du C.I.O. pour que le volley-ball soit admis au programme des jeux Olympiques. Il apparaît enfin aux Jeux de Tokyo en 1964.

2. Les grandes compétitions de volley-ball

2.1. Les Championnats d'Europe

La F.I.V.-B. organise les premiers Championnats d'Europe à Rome en 1948. Actuellement, ils ont lieu tous les deux ans et regroupent, après un premier tour de qualification, les huit meilleures équipes nationales du continent.

Hommes

          

VOLLEY-BALL : CHAMPIONNAT D'EUROPE

Hommes

1948

Tchécoslovaquie

1950

U.R.S.S.

1951

U.R.S.S.

1955

Tchécoslovaquie

1958

Tchécoslovaquie

1963

Roumanie

1967

Turquie

1971

U.R.S.S.

1975

U.R.S.S.

1977

U.R.S.S.

1979

U.R.S.S.

1981

U.R.S.S.

1983

U.R.S.S.

1985

U.R.S.S.

1987

U.R.S.S.

1989

Italie

1991

U.R.S.S.

1993

Italie

1995

Italie

1997

Pays-Bas

1999

Italie

2001

Yougoslavie

2003

Italie

2005

Italie

2007

Espagne

2009

Pologne

2011

Serbie

2013

Russie

Femmes

          

LE CHAMPIONNAT D'EUROPE

Femmes

1949

U.R.S.S.

1950

U.R.S.S.

1951

U.R.S.S.

1955

Tchécoslovaquie

1958

U.R.S.S.

1963

U.R.S.S.

1967

U.R.S.S.

1971

U.R.S.S.

1975

U.R.S.S.

1977

U.R.S.S.

1979

U.R.S.S.

1981

Bulgarie

1983

R.D.A.

1985

U.R.S.S.

1987

R.D.A.

1989

U.R.S.S.

1991

U.R.S.S.

1993

Russie

1995

Pays-Bas

1997

Russie

1999

Russie

2001

Russie

2003

Pologne

2005

Pologne

2007

Italie

2009

Italie

2.2. Les Championnats du monde

Organisée pour la première fois en 1949, à Prague, cette compétition a lieu tous les quatre ans. Elle est précédée d'une phase continentale, qui permet la qualification des douze meilleures équipes du monde.

Hommes

          

VOLLEY-BALL : CHAMPIONNAT DU MONDE

Hommes

Année

Pays vainqueur

1949

U.R.S.S.

1952

U.R.S.S.

1956

Tchécoslovaquie

1960

U.R.S.S.

1962

U.R.S.S.

1966

Tchécoslovaquie

1970

U.R.S.S.

1974

Pologne

1978

U.R.S.S.

1982

U.R.S.S.

1986

États-Unis

1990

Italie

1994

Italie

1998

Italie

2002

Brésil

2006

Brésil

2010

Brésil

Femmes

          

VOLLEY-BALL : CHAMPIONNAT DU MONDE

Femmes

Année

Pays vainqueur

1949

U.R.S.S.

1952

U.R.S.S.

1956

U.R.S.S.

1960

U.R.S.S.

1962

Japon

1967

Japon

1970

U.R.S.S.

1974

Japon

1978

Cuba

1982

Chine

1986

Chine

1990

U.R.S.S.

1994

Cuba

1998

Cuba

2002

Italie

2006

Russie

2010

Russie

2.3. La Coupe du monde

Depuis 1991, les cinq champions et les cinq vice-champions continentaux, plus deux équipes choisies parmi les meilleures du moment, sont invités par la F.I.V.-B. à disputer la Coupe du monde. Pendant trois semaines, toutes les équipes se rencontrent une fois. À la fin de la compétition, le vainqueur, le second et le troisième sont qualifiés pour les jeux Olympiques. Cette compétition a lieu tous les quatre ans, un an environ avant l'année olympique.

Hommes

          

VOLLEY-BALL : COUPE DU MONDE

Hommes

Année

Pays vainqueur

1965

U.R.S.S.

1969

R.D.A.

1977

U.R.S.S.

1981

U.R.S.S.

1985

États-Unis

1989

Cuba

1991

U.R.S.S.

1995

Italie

1999

Russie

2003

Brésil

Femmes

          

VOLLEY-BALL : COUPE DU MONDE

Femmes

Année

Pays vainqueur

1973

U.R.S.S.

1977

Japon

1981

Chine

1985

Chine

1989

Cuba

1991

Cuba

1995

Cuba

1999

Cuba

2003

Chine

2.4. La Ligue mondiale et le Grand Prix féminin

La Ligue mondiale et le Grand Prix féminin de volley-ball ont été créés sur l'initiative de la F.I.V.-B. en 1990 avec le but de promouvoir l'image du volley-ball à partir d'un grand événement annuel itinérant. Ces compétitions ont un important enjeu financier. Dans la Ligue mondiale, chaque pays organise six matchs ; à l'issue d'une première phase en trois poules, les finales se déroulent dans un des pays sélectionnés par la F.I.V.-B. Dans le Grand Prix féminin, trois pays sont désignés par la F.I.V.-B. pour organiser toutes les rencontres.

La Ligue mondiale

          

VOLLEY-BALL : LIGUE MONDIALE

Année

Pays vainqueur

1990

Italie

1991

Italie

1992

Italie

1993

Brésil

1994

Italie

1995

Italie

1996

Pays-Bas

1997

Italie

1998

Cuba

1999

Italie

2000

Italie

2001

Brésil

2002

Russie

2003

Brésil

2004

Brésil

2005

Brésil

2006

Brésil

2007

Brésil

Le Grand Prix féminin

          

VOLLEY-BALL : GRAND PRIX FÉMININ

Année

Pays vainqueur

1993

Cuba

1994

Brésil

1995

États-Unis

1996

Brésil

1997

Russie

1998

Brésil

1999

Russie

2000

Cuba

2001

États-Unis

2002

Russie

2003

Chine

2004

Brésil

2005

Brésil

2006

Brésil

2.5. Les championnats de France

Pour les hommes, le premier championnat de France date de 1938 et, pour les femmes, de 1941.

Hommes

          

VOLLEY-BALL : CHAMPIONNAT DE FRANCE HOMMES

Palmarès

Année

Club vainqueur

1938

S.S. Amicale Paris

1939

V.C. de France

1940

Championnat non disputé

1941

Paris U.C.

1942

Zone occupée : R.C. France
Zone non occupée : R.C. Cannes

1943

Paris U.C.

1944

Championnat non terminé

1945

Stade français

1946

R.C. France

1947

Montpellier U.C.

1948

R.C. France

1949

Montpellier U.C.

1950

Montpellier U.C.

1951

Montpellier U.C.

1952

Stade français

1953

Stade français

1954

C.O. Billancourt

1955

C.O. Billancourt

1956

C.O. Billancourt

1957

Stade français

1958

Stade français

1959

B.N.C.I. Alger

1960

Stade français

1961

En métropole : Stade français
En Algérie : C. Oran

1962

Paris U.C.

1963

Paris U.C.

1964

R.C. France

1965

Asnières S.

1966

Asnières S.

1967

Paris U.C.

1968

Paris U.C.

1969

R.C. France

1970

R.C. France

1971

R.C. France

1972

Montpellier U.C.

1973

Montpellier U.C.

1974

Stade français

1975

Montpellier U.C.

1976

V.G.A. Saint-Maur

1977

R.C. France

1978

R.C. France

1979

Asnières S.

1980

Asnières S.

1981

A.S. Cannes

1982

A.S. Cannes

1983

A.S. Cannes

1984

Asnières S.

1985

A.S. Grenoble

1986

A.S. Cannes

1987

A.M.S.L. Fréjus

1988

A.M.S.L. Fréjus

1989

A.S. Fréjus

1990

A.S. Cannes

1991

A.S. Cannes

1992

A.S. Fréjus

1993

P.S.G. Asnières

1994

A.S. Cannes

1995

A.S. Cannes

1996

Paris U.C.

1997

Paris U.C.

1998

Paris U.C.

1999

Stade poitevin

2000

Paris-Volley

2001

Paris-Volley

2002

Paris-Volley

2003

Paris-Volley

2004

Tours Volley-Ball

2005

A.S. Cannes

2006

Paris-Volley

2007

Paris-Volley

2008

Paris-Volley

2009

Paris-Volley

2010

Tours Volley-Ball

2011

Poitiers Volley

Femmes

          

VOLLEY-BALL : CHAMPIONNAT DE FRANCE FEMMES

Palmarès

Année

Club vainqueur

1941

V.P. Bordeaux

1942

V.P. Bordeaux

1943

A.S. Cannes

1944

Championnat non terminé

1945

Paris U.C.

1946

R.C. France

1947

R.C. France

1948

A.S. Cannes

1949

Montpellier U.C.

1950

Montpellier U.C.

1951

R.C. de France

1952

Montpellier U.C.

1953

R.C. France

1954

R.C. France

1955

R.C. France

1956

R.C. France

1957

Montpellier U.C.

1958

Montpellier U.C.

1959

Montpellier U.C.

1960

Stade français

1961

Tourcoing S.

1962

Montpellier U.C.

1963

Tourcoing S.

1964

Tourcoing S.

1965

R.C. France

1966

R.C. France

1967

Paris U.C.

1968

Paris U.C.

1969

Paris U.C.

1970

A.S.P.T.T. Montpellier

1971

A.S.P.T.T. Montpellier

1972

A.S.P.T.T. Montpellier

1973

A.S.P.T.T. Montpellier

1974

A.S.P.T.T. Montpellier

1975

A.S.P.T.T. Montpellier

1976

A.S.U. Lyon

1977

A.S.P.T.T. Montpellier

1978

Paris U.C.

1979

A.S.U. Lyon

1980

A.S.U. Lyon

1981

C.S.M. Clamart

1982

C.S.M. Clamart

1983

C.S.M. Clamart

1984

C.S.M. Clamart

1985

C.S.M. Clamart

1986

C.S.M. Clamart

1987

R.C. France

1988

R.C. France

1989

R.C. France

1990

R.C. France

1991

R.C. France

1992

R.C. France

1993

R.C. France

1994

V.B.C. Riom

1995

R.C. Cannes

1996

R.C. Cannes

1997

V.B.C. Riom

1998

R.C. Cannes

1999

R.C. Cannes

2000

R.C. Cannes

2001

R.C. Cannes

2002

R.C. Cannes

2003

R.C. Cannes

2004

R.C. Cannes

2005

R.C. Cannes

2006

R.C. Cannes

2007

R.C. Cannes

2008

R.C. Cannes

2009

R.C. Cannes

2010

R.C. Cannes

2011

R.C. Cannes

3. Les aspects techniques et réglementaires

3.1. L'équipement

Le filet

Le filet mesure 1 m de large sur 9,50 m de long. Il est constitué de mailles carrées et noires de 10 cm de côté. Sa hauteur est de 2,43 m au centre pour les hommes et de 2,24 m pour les femmes.

Le ballon

Le ballon doit être sphérique, avec une enveloppe en cuir souple naturel ou synthétique comportant à l'intérieur une vessie en caoutchouc ou en matériau similaire. Il doit être d'une couleur uniforme et claire ou présenter une combinaison de couleurs. Sa circonférence mesure de 65 à 67 cm. Son poids se situe entre 260 g et 280 g. Sa pression intérieure doit être comprise entre 0,30 et 0,325 kg/cm2 (294,3 à 318,82 mbar ou hPa ).

L'équipement des joueurs

L'équipement du joueur se compose d'un maillot, d'un short, de chaussettes et de chaussures de sport. Les maillots, les shorts et les chaussettes d'une même équipe doivent être semblables, sauf pour le libéro.

3.2. Les équipes

La composition des équipes

Une équipe peut être composée de 6 joueurs au minimum et de 12 joueurs au maximum avec éventuellement un libéro, un entraîneur, un entraîneur adjoint, un soigneur et un médecin.

Les joueurs qui ne sont pas en jeu doivent être assis sur le banc de touche ou rester dans leur aire d'échauffement. L'entraîneur peut rester debout dans sa zone libre.

Les spécificités des joueurs

Le passeur

Le passeur est, comme son nom l'indique, le joueur spécialiste de la passe. Son rôle est d'orienter le jeu et d'offrir à ses coéquipiers la possibilité de renvoyer le ballon dans le camp adverse dans les meilleures conditions possibles.

Le libéro

Le libéro est un joueur spécialisé dans la réception et la défense. Il fait partie des grandes innovations du volley-ball moderne. Son rôle est très limité. Il ne peut ni servir, ni contrer. Il ne peut non plus attaquer d'où que ce soit sur le terrain si le ballon est au-dessus de la bande supérieure. S'il effectue une passe alors qu'il se trouve dans la zone avant du terrain, le destinataire du ballon ne pourra attaquer qu'à une seule condition : au moment de la frappe, le ballon devra être au-dessous de la bande supérieure du filet. La même action effectuée dans la zone arrière du terrain aurait néanmoins permis au destinataire d'effectuer une attaque si le ballon avait été situé au-dessus du filet. Les autres règles spécifiques applicables au libéro sont les suivantes :
– le libéro doit porter une tenue de couleur différente contrastant nettement avec celle du reste de l'équipe ;
– le libéro peut remplacer n'importe quel joueur de la ligne arrière. Il ne peut jouer que comme joueur arrière et n'est pas autorisé à effectuer une frappe d'attaque d'où que ce soit, si, au moment du contact, le ballon est entièrement au-dessus du bord supérieur du filet ;
– la substitution d'un joueur par un libéro n'est pas considérée comme un remplacement régulier. Le nombre de ces substitutions n'est pas limité, mais il doit y avoir au moins un échange de jeu entre chacune d'elles. Le libéro ne peut être remplacé que par le joueur auquel il s'est substitué.

Le pointu

C'est le nom donné au joueur qui a le plus de réussite en attaque. Il est capable d'attaquer avec la même puissance de la ligne avant et de la ligne arrière.

Les attaquants réceptionneurs

Ils complètent le rôle du libéro avec, en plus, la possibilité d'attaquer à n'importe quel poste.

Les joueurs centraux

Ce sont des spécialistes du contre. Ce sont généralement les plus grands joueurs de l'équipe.

3.3. Le jeu

Les principes de base

Le volley-ball est un sport collectif qui oppose deux équipes de six joueurs sur un terrain de 18 m × 9 m. Le terrain de jeu est divisé en deux par une ligne centrale au-dessus de laquelle est disposé un filet soutenu par deux poteaux à une hauteur de 2,43 m pour les seniors masculins et de 2,24 m pour les seniors féminines.

L'objectif de ce sport est de faire tomber le ballon dans le camp adverse, et de l'empêcher de toucher le sol de son propre camp, en l'envoyant réglementairement par-dessus le filet, avec n'importe quelle partie du corps. Chaque équipe dispose de trois touches pour retourner le ballon (en plus du contact du contre). Le ballon doit être frappé, il ne doit ni être tenu ni être lancé.

Le ballon est mis en jeu par un service. L'échange se termine lorsque :
– le ballon touche le sol ;
– le ballon est envoyé « dehors » (hors des limites du terrain) ;
– une équipe commet une faute ;
– une équipe ne peut pas renvoyer correctement le ballon.

Au volley-ball, l'équipe qui remporte l'échange marque un point et obtient le droit de servir.

La durée d'un match

Un set (à l'exception du set décisif, le cinquième set) est gagné par l'équipe qui atteint la première 25 points avec une avance d'au moins deux points sur l'autre équipe. En cas d'égalité 24-24, le jeu continue jusqu'à ce qu'un écart de deux points soit atteint (26-24, 27-25, etc.). Le match est gagné par l'équipe qui remporte trois sets. En cas d'égalité de sets 2-2, le set décisif (le cinquième set du match) est joué en 15 points seulement. Une avance d'au moins deux points sur l'adversaire est cependant toujours nécessaire pour obtenir le gain de ce set et du match.

Les arrêts de jeu

Les changements de joueurs

Les changements de joueurs s'effectuent pendant les arrêts de jeu, sur la demande de l'entraîneur ou du capitaine auprès du second arbitre. Chaque équipe a la possibilité d'effectuer six changements réglementaires par set. Dans le cas où tous les changements sont épuisés et qu'un joueur vient à se blesser, l'arbitre autorisera un changement exceptionnel, c'est-à-dire qu'un remplaçant déjà entré en jeu pourra prendre la place du blessé.

Un joueur de la formation de départ ne peut sortir du jeu et reprendre sa place qu'une seule fois par set et uniquement à la place qu'il occupait précédemment dans la formation de départ. Un joueur remplaçant ne peut entrer en jeu qu'une fois par set, à la place d'un joueur de la formation de départ et ne peut être remplacé que par le joueur dont il avait pris la place.

Si l'une des équipes devient incomplète par l'exclusion d'un joueur (expulsion ou disqualification), l'entraîneur devra procéder à un changement régulier. Si celui-ci a utilisé tous ses changements (six), son équipe perdra le set en conservant les points acquis.

Les temps morts
Les temps morts pendant les quatre premiers sets

Ce sont des périodes pendant lesquelles les joueurs sortent du terrain pour se rendre dans la zone libre et écouter l'entraîneur donner ses consignes. Chaque équipe dispose d'un temps mort par set de 60 secondes lors des quatre premiers sets.

Les temps morts réglementaires peuvent être demandés au second arbitre, à chaque interruption de jeu, par l'entraîneur ou par le capitaine en jeu, et uniquement par eux.

Les temps morts techniques

Deux « temps morts techniques » supplémentaires de 60 secondes chacun sont appliqués automatiquement lorsque l'équipe en tête marque le 8e et le 16e point.

Les temps morts pendant le set décisif

Dans le set décisif (cinquième set), il n'y a pas de « temps mort technique » ; seuls deux temps morts réglementaires de 30 secondes chacun peuvent être demandés par chaque équipe. Deux temps morts, pour l'une ou l'autre équipe, peuvent se succéder sans une reprise préalable du jeu.

Le temps de repos entre les sets

Les joueurs disposent de trois minutes de repos entre le premier et le deuxième set, entre le deuxième et le troisième set et entre le quatrième et le cinquième set. Entre le troisième et le quatrième set, une pause de dix minutes est accordée avec obligation de retourner dans les vestiaires. Entre chaque set, les joueurs changeront de terrain et l'entraîneur donnera sa formation de départ pour le set suivant au deuxième arbitre.

3.4. Les aspects techniques

Le service

Si l'équipe au service gagne l'échange, le joueur qui a effectué le service précédent (ou son remplaçant) sert à nouveau.

Si l'équipe à la réception gagne l'échange, elle obtient le droit de servir et effectue une rotation dans le sens des aiguilles d'une montre avant de servir. Le service sera effectué par le joueur qui passe de la position d'avant droit à celle d'arrière droit.

Les types de services

Le service cuillère

Le serveur lance ou lâche le ballon et le frappe par en dessous, avec une main, au niveau de la ceinture, vers le camp adverse.

Le service smashé

Après avoir lancé le ballon au-dessus de lui, le serveur saute et, avec la main, frappe le ballon en direction du camp adverse.

Le service tennis

Le serveur frappe le ballon au-dessus de lui avec une main, en direction du camp adverse, avec les deux pieds au sol.

Le contre

Le contre est l'action effectuée par des joueurs placés près du filet pour intercepter le ballon provenant du camp adverse en passant les mains et les bras au-dessus du filet. Seuls les joueurs de la ligne avant peuvent réaliser un contre. La première touche après le contre peut être faite par n'importe quel joueur, y compris celui qui a touché le ballon lors du contre.

La manchette

La manchette consiste à toucher le ballon sur les poignets, bras tendus, réunis par les mains et perpendiculaires au corps. C'est une action défensive.

La passe

La passe consiste à envoyer le ballon avec les dix doigts au-dessus de la tête. La trajectoire du ballon après cette action est plus précise qu'avec la manchette.

La réception

La réception consiste à faire une manchette ou une passe sur un service adverse.

La défense

La défense consiste à effectuer une manchette ou une passe sur une attaque adverse.

Le smash

Le smash consiste à percuter violemment le ballon au-dessus du filet en direction du camp adverse.

L'attaque aux trois mètres

C'est une attaque effectuée par les joueurs arrière (sauf le libéro) en prenant appel dans la zone arrière de leur camp.

La courte

Une courte est une passe de 50 cm à 1 m au-dessus du filet, à destination du joueur central.

4. Le beach-volley

Le volley-ball de plage existe depuis les années 1920 en France, sous deux formes de pratique : le 3 contre 3 et le 4 contre 4. En 1989, un nouveau jeu est mis en place par la F.I.V.-B. : le beach-volley (volley-ball de plage à 2 contre 2), qui devient discipline olympique en 1993.

Entre 1980 et 1994, différents circuits de 3 contre 3 étaient organisés en France chaque année par des partenaires de la F.F.V.-B. Le Championnat de France de beach-volley est apparu en 1994. Il se dispute en huit étapes.

L'essor du beach-volley dans le monde a entraîné l'organisation de grandes compétitions internationales comme les World Series (Séries mondiales), uniquement réservées aux sélections nationales. Celles-ci se déroulent par étapes tout au long de l'année, changeant de continent et d'hémisphère pour conserver des conditions climatiques idéales pour la pratique de ce sport : soleil, chaleur et faible vent.

5. Les grands noms du volley-ball

5.1. Hommes

Bernardi (Lorenzo) [Italie, né en 1968]

Volleyeur.
Champion du monde en 1990 et en 1994, d'Europe en 1989, 1993 et 1995, il a été l'un des meilleurs attaquants du monde ; son palmarès comprend de surcroît de nombreux titres de champion d'Italie, une Coupe des champions, deux Coupes des vainqueurs de Coupe et deux coupes de la Confédération européenne.

Blain (Philippe) [France, né en 1960]

Volleyeur.
Il a été sélectionné 340 fois en équipe de France et a été élu meilleur joueur du Championnat du monde 1986. Vainqueur de la Coupe d'Europe des vainqueurs de Coupe en 1999 avec l'A.S. Cannes en tant qu'entraîneur.

Dujardin (François) [France, 1923-2007]

Volleyeur.
Sélectionné pendant douze ans en équipe de France, il en fut le capitaine inamovible de 1946 à 1956 et fut le meilleur joueur de son époque.

Fabiani (Alain) [France, né en 1958]

Volleyeur.
Il fut le capitaine de l'équipe de France, dans laquelle il fut sélectionné à 392 reprises. Élu meilleur passeur du Championnat du monde 1986, il a terminé sa carrière en 1999 en gagnant la Coupe d'Europe des vainqueurs de Coupe avec l'A.S. Cannes.

Kiraly (Karch) [États-Unis, né en 1960]

Volleyeur.
Champion olympique en 1984 et en 1988 et du monde en 1986, vainqueur de la Coupe du monde en 1985, il fut d'autre part champion olympique de beach-volley en 1996.

Kondra (Vladimir) [U.R.S.S., né en 1950]

Volleyeur.
Un des meilleurs joueurs de la grande équipe d'Union soviétique, qui domina le volley mondial dans les années 1970. Il fut champion olympique (1980) et du monde (1978), plusieurs fois vainqueur de la Coupe du monde, du championnat d'Europe. Il est devenu entraîneur de l'équipe de France en 1996.

Savin (Alexandre) [U.R.S.S., né en 1957]

Volleyeur.
Champion d'Europe, champion du monde et champion olympique, il est parmi les joueurs les plus titrés de l'histoire du volley-ball.

Smith (Christopher St John « Sinjin ») dit « The King Of The Beach » (États-Unis, né en 1957)

Joueur de beach-volley.
La légende vivante du beach-volley. Il est le recordman des victoires en compétition officielle de beach-volley : 139. Il a remporté plusieurs fois le Championnat du monde de beach-volley.

5.2. Femmes

Lesage (Brigitte) [France, née en 1964]

Volleyeuse.
280 sélections en équipe de France. La meilleure volleyeuse française de sa génération. Championne d'Europe des clubs en 1988 avec Ravenne (Italie). Elle a participé aux jeux Olympiques d'Atlanta en beach-volley.

Silva (Jacqueline) [Brésil, née en 1962]

Joueuse de beach-volley.
Championne olympique (1996) et du monde (1997) de beach-volley.

Beach-volley
Beach-volley
Beach-volley
Beach-volley
Terrain de volley-ball
Terrain de volley-ball
  • 1894 Invention du volley-ball par W. G. Morgan au collège YMCA de Holyhoke (Massachusetts).