traités de Versailles
(1er mai 1756 et 1er mai 1657)
Traités d'alliance conclus entre Louis XV et Marie-Thérèse d'Autriche à la veille de la guerre de Sept Ans et un an après le début des hostilités.
Premier traité de Versailles (1er mai 1756)
Signé à Jouy dans la maison de plaisance du secrétaire d'État Rouillé, cet accord franco-autrichien est provoqué par le traité d'alliance anglo-prussien de Westminster signé par Frédéric II et George II le 16 janvier1756. Il consacre le « renversement des alliances » de la France, qui substitue l'alliance autrichienne à l'alliance prussienne, et marque la fin de l'antagonisme traditionnel entre la France et la maison d'Autriche.
Aux termes de ce traité défensif, la France et l'Autriche se garantissent réciproquement leurs États et conviennent que, si l'une des deux puissances est attaquée en Europe par un tiers, l'autre lui portera secours avec une armée de 24 000 hommes. L'Autriche s'engage à observer une neutralité absolue dans le conflit franco-anglais et la France promet de respecter tous les territoires autrichiens.
Second traité de Versailles (1er mai 1757)
Devant les succès de Frédéric II en Saxe, la France resserre ses liens avec l'Autriche par un second traité qui transforme l'alliance défensive conclue un an auparavant en alliance offensive. Par cet accord, Louis XV s'engage à fournir les 24 000 hommes promis au 1er traité, à verser à l'impératrice un subside de 12 millions de florins et à poursuivre la guerre jusqu'à ce que l'Autriche ait récupéré la Silésie. En échange, Marie-Thérèse promet à la France une partie des Pays-Bas.
Pour en savoir plus, voir l'article guerre de Sept Ans.