scaphandre

Un scaphandre classique se compose d'une combinaison imperméabilisée se terminant aux poignets par des joints étanches, laissant les mains libres. Au haut de la poitrine, un plastron métallique, surmonté d'une large collerette, permet de fixer le casque, muni d'un hublot en glace épaisse. L'air est fourni par une pompe ou par des réservoirs d'air comprimé. Il arrive au casque par un tuyau souple. Une soupape interdit le retour de l'air, une autre assure l'évacuation de l'air en excès. Ce type de scaphandre permet de descendre jusqu'à 100 m et de séjourner 20 min au maximum à cette profondeur. Toutefois, par fonds supérieurs à 60 m, il faut employer des scaphandres rigides articulés. Sauf pour des usages militaires, les scaphandres autonomes sont généralement à circuit ouvert, l'air vicié étant évacué à la mer au lieu d'être régénéré. L'appareil respiratoire comprend une ou plusieurs bouteilles de 5 l environ d'air comprimé à 200 kg/cm2, sanglées sur le dos du plongeur, un dispositif détendeur et des tuyaux flexibles qui amènent l'air détendu au masque du plongeur. L'équipement comporte en outre des lunettes et des palmes.

  • 1865 Invention du scaphandre autonome par les Français Rouqueyrol et Denayrouze.