sangsue

(latin sanguisuga, de sanguis, sang, et sugere, sucer)

Sangsue médicinale
Sangsue médicinale

Annélide marine (hirudinée), dulcicole ou terrestre, sans parapodes ni soies, hématophage souvent ectoparasite de vertébrés.

La sangsue se rencontre dans les forêts tropicales (sangsue terrestre) et dans les eaux douces et les mers chaudes (sangsue aquatique).

Les sangsues se déplacent soit en nageant par ondulation du corps, soit en arpentant leur support grâce à deux ventouses, l'une autour de la bouche, l'autre à l'arrière du corps. La sangsue médicinale possède trois mâchoires et des glandes salivaires sécrétant un anticoagulant (hirudine), qui lui permettent de se nourrir en suçant le sang de son hôte.

Lorsqu'une sangsue s'est fixée sur le corps, on la détache en la mettant en contact avec de l'alcool, du sel ou du vinaigre, ou en la brûlant avec le bout incandescent d'une cigarette. On l'ôte alors délicatement pour éviter que ses organes buccaux ne restent fichés dans la peau.

Utilisation thérapeutique

Les sangsues étaient autrefois utilisées pour les saignées locales et dans le traitement des phlébites. Cette utilisation est aujourd'hui abandonnée ; en revanche, l'hirudine qu'elles élaborent fait actuellement l'objet d'études en tant que produit anticoagulant.