sérum
Partie liquide du sang qui, à la différence du plasma, ne contient pas de fibrinogène (protéine abondante dans le sang, l'un des principaux facteurs de la coagulation).
Le mot sérum est souvent employé comme synonyme du terme soluté ; ainsi, le « sérum physiologique » est un liquide de synthèse, constitué d'eau et de sel, destiné à une injection par voie veineuse.
Le sérum sanguin
Le sérum sanguin ne renferme ni cellules sanguines (globules rouges, globules blancs, plaquettes), ni fibrinogène. Il contient des quantités réduites de certaines autres protéines impliquées dans la coagulation (la prothrombine, ou facteur II de la coagulation, le facteur V et le facteur VIII). Le sérum est soit issu de la formation d'un caillot, soit séparé des globules du sang défibriné (dont le fibrinogène a été éliminé) par centrifugation. Dépourvu de fibrinogène, il se prête mieux que le plasma (sang dont on a seulement ôté les globules) au dosage et à l'analyse de certaines protéines restantes, le fibrinogène gênant l'interprétation de l'électrophorèse des protéines (séparation des protéines du sérum sous l'effet d'un champ électrique, utilisée en particulier pour les recherches d'anticorps).
Voir aussi : maladie sérique, sérothérapie, séronégatif, séropositif, sérothérapie.
Les sérums thérapeutiques
Les thérapeutiques sont issus du sérum humain ou proviennent de divers animaux, principalement du cheval, qui sont tantôt normaux, tantôt immunisés contre les microbes de diverses maladies infectieuses à l'aide de doses croissantes d'antigènes, ou bien soumis à des traitements divers.
Les sérums antitoxiques neutralisent les toxines microbiennes (sérum antidiphtérique), les sérums antimicrobiens agissent contre les germes (sérum antiméningococcique). Les principaux sérums sont : les sérums antibotuliques A, B, C, D, E, antidiphtérique, antigangréneux, antirabique, antitétanique et antivenimeux.
Pour en savoir plus, voir l'article sérum antilymphocytaire.