handball

(allemand Handball, de Hand, main, et Ball, ballon)

Handball, Tournoi de France, 1991
Handball, Tournoi de France, 1991

Sport d'équipe se jouant à la main avec un ballon rond.

Sport originaire d'Europe centrale et nordique au début du xxe s., le handball est devenu une pratique universelle au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Condensé de plusieurs jeux populaires à la main, c'est le plus récent des grands sports collectifs. Il est en effet né dans les années 1920 en Allemagne, où il est resté très populaire. Le professionnalisme introduit à la fin des années 1980 a fait du championnat d'outre-Rhin le plus attractif d'Europe grâce aux nombreux talents qui y jouent.

1. Historique

1.1. Origines

Handball est un terme d'origine germanique : Hand, « main », et Ball, « ballon ». Il se prononce donc [ɑ̃dbal], à l'allemande, et non pas [ɑ̃dbol], à l'anglaise, à l'inverse de football ou de volley-ball.

Comme bien d'autres sports, il a connu diverses mutations avant d'arriver à sa forme finale. On lui prête des racines lointaines : le jeu d'urania pratiqué dans la Grèce antique ou l'haspaton romain.

Plus près de nous, on connaît d'autres jeux de balle régionaux qui rappellent le handball moderne :
– le hazena, mis au point par le Tchèque Joseph Klenker en 1892 ;
– le handbold, organisé par le Danois Holger Nielsen dans les années 1910 et couramment pratiqué alors dans les pays nordiques ;
– le Raftball et le Torball (« balle au but »), pratiqués en Allemagne par des équipes féminines.

Mais c'est en 1919 qu'un professeur de l'École des sports de Berlin, Carl Schellens, adapte le Torball pour des athlètes masculins : on le joue à la main, sur un grand terrain, en plein air, avec un ballon de la taille d'un ballon de football. Dans les années 1920, le nouveau sport, baptisé handball, reçoit ses premières structures : la F.I.H.A., Fédération internationale de handball amateur, est créée en 1928 ; elle établit un règlement international. Le handball se joue alors à onze joueurs, sur un terrain extérieur de 60 m de long sur 40 m de large, avec une balle dont la circonférence est de 58 à 60 cm.

En 1936, aux jeux Olympiques de Berlin, le handball à 11 entre dans la famille des sports olympiques (pour une unique olympiade). L'Allemagne y remporte le titre olympique. Entre-temps, les pays nordiques ont, à leur tour, adopté ce sport. Mais, pour y jouer aussi pendant l'hiver, conditions climatiques obligent, ils le pratiquent en salle sur un terrain aux dimensions réduites à 40 m de long sur 20 m de large, et avec deux équipes de sept joueurs.

En 1938, en Allemagne, sont organisés les premiers Championnats du monde de handball à 7 et à 11. L'Allemagne s'adjuge les deux titres.

En 1946, huit pays dont la France fondent la Fédération internationale de handball.

En 1952, le Championnat du monde de handball à 11 est le premier de l'après-guerre ; deux ans plus tard, le Championnat de handball à 7 est de nouveau organisé. En 1959, le handball à 11 disparaît.

En 1972, le handball est de nouveau admis aux jeux Olympiques.

1.2. Le handball en France

En France, le handball à 11 pénètre le pays par l'est en 1925. Il conserve sa vocation régionale jusqu'en 1940. Sa pratique se répand sous l'impulsion des professeurs d'éducation physique. En 1941, la Fédération française de handball est créée. La même année, elle organise le premier Championnat de France. Les premières compétitions officielles de handball à 7 sont introduites en 1952. Aujourd'hui, la Fédération française compte 240 000 licenciés, répartis entre 32 ligues, 2 370 clubs.

Le handball à 7 est le sport scolaire numéro un en France. Il est aussi très répandu parmi les étudiants.

2. Les installations et l'équipement

2.1. Le terrain

Le handball se pratique sur un terrain de forme rectangulaire qui mesure 40 m de longueur et 20 m de large. Celui-ci comprend une surface de jeu et deux surfaces de but. Les grands côtés sont appelés lignes de touche ; les petits sont appelés lignes de but entre les montants et lignes de sortie de but à l'extérieur des montants.

2.2. Les lignes

Toutes les lignes font partie de la surface qu'elles délimitent. Elles mesurent 5 cm de large (excepté la ligne de but de 8 cm) et doivent être tracées très visiblement.

2.3. La surface de but

Elle est délimitée par une ligne de 3 m de long tracée à 6 m devant le but parallèlement à la ligne de but et prolongée à chaque extrémité par un quart de cercle de 6 m de rayon. Elle est réservée au gardien de but.

2.4. La ligne de jet franc

C'est une ligne discontinue tracée à 3 m parallèlement à la ligne de surface de but et à 9 m devant le but. Elle délimite une surface interdite aux attaquants sur jet franc et à tous les joueurs sur jet de 7 m.

2.5. La marque de 7 m

Elle est constituée par un trait de 1 m tracé devant le milieu du but, parallèlement à la ligne de but, à une distance de 7 m. Une marque de 1 m de long, tracée à 4 m du but, indique la limite jusqu'à laquelle le gardien peut se déplacer en cas de penalty.

2.6. La ligne médiane

Elle relie les milieux des lignes de touche. De part et d'autre de la ligne médiane, deux traits perpendiculaires à l'une des lignes de touche, tracés à 4,5 m de distance de la ligne médiane, délimitent les lignes de changement.

2.7. Le but

Solidement fixé, il est placé au milieu de la ligne de sortie de but. Il mesure 2 m de haut et 3 m de large (ce sont ses dimensions intérieures). Les montants et la traverse de ce but sont peints, sur les trois faces visibles du côté du terrain, de deux couleurs alternées, qui contrastent nettement avec l'arrière-plan. Il est muni d'un filet suspendu de telle sorte que le ballon qui entre dans le but ne puisse ressortir immédiatement.

2.8. Le ballon

Le ballon est rond, en cuir ou en matière synthétique. Pour les hommes, il doit mesurer de 58 à 60 cm de circonférence, et peser de 425 à 475 g et, pour les femmes, mesurer de 54 à 56 cm de circonférence et peser de 325 à 400 g.

3. Les règles

3.1. L'équipe

Une équipe comprend 12 joueurs. Seuls 7 joueurs (6 joueurs de champ et, obligatoirement, un gardien de but) se trouvent en même temps sur le terrain. Les autres joueurs sont des remplaçants ; ils occupent le banc de touche. Dans la zone de changement ne peuvent se trouver que les joueurs remplaçants, les joueurs exclus et 4 officiels.

Les joueurs remplaçants peuvent être engagés à n'importe quel moment du match et de façon répétée dès que les joueurs à remplacer, y compris le gardien de but, ont quitté le terrain de jeu. Pour sortir du terrain ou y entrer, les joueurs doivent franchir leur propre ligne de changement. Un changement irrégulier est pénalisé d'un jet franc exécuté à partir de l'endroit où le joueur fautif a franchi la ligne de touche. Cependant, si, au moment de l'interruption de jeu, le ballon se trouve à un endroit plus favorable pour l'adversaire, le jet franc doit être exécuté à partir de cet endroit. En outre, le joueur fautif est exclu.

3.2. La tenue

La tenue des joueurs de champ d'une équipe doit se distinguer clairement tant au point de vue de la couleur que des motifs de la tenue de l'adversaire. Le capitaine doit porter autour du bras un brassard de couleur contrastante et d'une largeur d'environ 4 cm.

Le gardien de but doit porter une tenue se distinguant de celle de son équipe ainsi que de celle de l'équipe et du gardien de but adverses. Un joueur désigné comme gardien de but peut, après avoir changé sa tenue, participer au jeu comme joueur de champ. De même, un joueur de champ peut jouer comme gardien de but.

3.3. Le rôle du gardien de but

Le gardien peut :

– toucher le ballon dans sa surface de but avec n'importe quelle partie du corps ;
– se déplacer sans restriction sur la surface de but, avec le ballon ;
– quitter la surface de but sans ballon et jouer dans le champ de jeu. Dans ce cas, il est soumis aux règles de jeu des joueurs de champ (un gardien a quitté la surface de but dès qu'une partie quelconque de son corps touche le sol à l'extérieur de la ligne de surface de but) ;
– quitter la surface de but, dans une action de défense, avec le ballon non maîtrisé, et continuer à le jouer sur la surface de jeu.

Le gardien ne peut pas :

– mettre le joueur adverse en danger ;
– quitter la surface de but avec le ballon dont il s'est assuré le contrôle ;
– ramener dans la surface de but le ballon roulant ou arrêté au contact du sol en dehors de la surface de but ;
– franchir la marque de 4 m ou son prolongement lors de l'exécution du jet de 7 m, tant que le ballon n'a pas quitté la main du lanceur.

Les joueurs de champ comprennent :

– le demi-centre, le meneur de jeu de l'équipe ;
– le pivot, qui fait peser la menace principale au milieu de la défense adverse ;
– les ailiers, qui portent l'attaque sur chaque aile et doivent pouvoir marquer un but avec un angle très fermé ;
– les arrières, qui sont en général des gabarits puissants capables de tirer par-dessus la défense adverse ou de passer au pivot ou bien de protéger le chemin de leur but.

3.4. Le jeu

La durée du match

Une rencontre de handball senior comprend deux mi-temps de 30 minutes séparées par une pause de 10 minutes. Après la pause, les équipes changent de camp.

Si, à la suite d'un match nul, une équipe doit nécessairement l'emporter, une prolongation de deux fois 5 minutes (avec changement de camp sans pause) a lieu. Si la marque est toujours nulle, une seconde prolongation de deux fois 5 minutes est jouée. Si le résultat est encore nul, on procédera en fonction du règlement particulier de la compétition considérée (souvent, une séance de penalties départage les équipes).

L'engagement

Au début du match, l'engagement est exécuté par l'équipe qui, après le tirage au sort, a choisi le ballon ; l'autre équipe peut choisir le camp. Après la pause, l'engagement appartient à l'équipe qui ne l'a pas eu au début du match. Après chaque but, l'engagement est exécuté par l'équipe qui a encaissé le but. L'engagement est exécuté depuis le centre du terrain, dans n'importe quelle direction, dans les 3 secondes qui suivent le coup de sifflet d'engagement. Les joueurs de l'équipe attaquante ne peuvent pas dépasser la ligne médiane avant l'exécution de l'engagement. Les joueurs adverses ne peuvent pas s'approcher à moins de 3 m du joueur exécutant l'engagement.

La remise en jeu

La remise en jeu est ordonnée lorsque le ballon tout entier a franchi une ligne de touche ou lorsque le ballon a touché en dernier lieu un joueur de l'équipe défendante avant qu'il ne quitte le terrain en franchissant la ligne de sortie de but. Elle est exécutée par l'équipe dont les joueurs n'ont pas touché en dernier lieu le ballon avant qu'il franchisse la ligne de touche ou la ligne de sortie de but. Les joueurs adverses doivent se tenir à 3 m au moins du lanceur.

Si le ballon franchit la ligne de sortie de but, le gardien le renvoie depuis la surface de but au-delà de la ligne de surface de but.

La surface de but

Seul le gardien a le droit de se trouver dans la surface de but. Aucun autre joueur ne peut toucher le ballon qui s'y trouve à terre, en mouvement ou tenu par le gardien. Mais le ballon qui se trouve en l'air au-dessus de la surface de but peut être joué librement.

La surface de but est violée lorsqu'un joueur de champ la touche, y compris la ligne de surface de but, avec une partie quelconque de son corps. La violation de la surface de but par un joueur de champ est pénalisée par un jet franc, si un joueur pénètre avec le ballon dans la surface de but ou lorsqu'il pénètre dans la surface de but sans ballon et en tire un avantage ; par un jet de 7 m, lorsqu'un défenseur se procure un avantage par sa pénétration dans sa propre surface de but.

Le maniement du ballon

La circulation du ballon s'opère par deux moyens : les passes et les dribbles. On passe la balle en avant, en arrière, en mouvement ou à l'arrêt… On peut lancer, frapper, pousser, frapper du poing, arrêter et saisir le ballon à l'aide des mains, des bras, de la tête, du tronc, des cuisses et des genoux mais pas avec les pieds. Il ne faut pas non plus tenir le ballon plus de 3 secondes, même s'il est à terre, et faire plus de 3 pas en tenant le ballon en main (sinon c'est une faute, le « marcher »). Pour les dribbles, aussi bien sur place qu'en mouvement, on peut faire rebondir le ballon au sol plusieurs fois de suite avec une main ou le faire rouler au sol avec une main, de façon suivie : on peut ensuite le reprendre avec une ou les deux mains, mais on doit dès lors le jouer après 3 pas au plus ou dans les 3 secondes. La reprise de dribble, le dribble à deux mains et le dribble en l'air sont interdits.

Conserver le ballon en possession de sa propre équipe, sans attaquer ni tirer au but, est considéré comme jeu passif et est passible d'un avertissement, voire d'un jet franc.

Pour s'emparer du ballon contrôlé par un joueur adverse, on peut utiliser les bras et les mains pour bloquer le ballon ; enlever le ballon au joueur adverse avec la main ouverte ; barrer le chemin au joueur adverse avec le corps. Mais il est interdit d'arracher le ballon au joueur adverse ainsi que de frapper le ballon qu'il tient entre ses mains ; de lui barrer le chemin, de le ceinturer, de le pousser, de se jeter contre lui en courant ou en sautant.

En cas d'irrégularité dans l'attitude envers le joueur adverse, il y a lieu d'accorder, selon sa gravité, un jet franc ou un jet de 7 m.

La validité du but

Un but est marqué lorsque le ballon tout entier franchit la ligne de but à l'intérieur du but, sans qu'aucune faute n'ait été commise par le tireur ou ses coéquipiers avant ou pendant le tir. Ainsi, le tireur ne doit pas avoir touché la surface de but.

Si le ballon entre dans le but malgré une irrégularité commise par un joueur de l'équipe défendante, le but doit être accordé. Un ballon qui pénètre dans le propre but d'une équipe entraîne l'attribution d'un but à l'équipe adverse.

Les tirs

Le tir en appui

Le tir en appui s'effectue à l'arrêt, pieds au sol et décalés.

Le tir en suspension

Le tir en suspension s'effectue en s'élevant en l'air pour tirer par-dessus la défense ou pour s'approcher des buts au-dessus de la surface de but. Il s'apparente quelque peu au saut en longueur avec, naturellement, le ballon en main : course d'élan de longueur variable, appel devant l'obstacle que constitue l'adversaire ou la ligne de surface de but, enfin tir au but avant que le lanceur ne reprenne contact avec le sol (surtout s'il pénètre dans la surface de but). Le tir en suspension s'effectue souvent à la conclusion d'une contre-attaque.

Le tir plongé

Le tir plongé permet de raccourcir la distance entre le lanceur et le but en retardant le lâcher du ballon, contrôlé jusqu'à la projection, laquelle intervient juste avant le contact avec le sol. Ce tir plongé peut être effectué de face, mais il est souvent réalisé du côté du bras lanceur ou du côté opposé au bras lanceur (tir désaxé, généralement pour contourner l'obstacle du défenseur entre le porteur du ballon et le but).

Le lob

Le lob consiste à tirer par-dessus le gardien lorsque celui-ci est avancé.

Les autres tirs

À ces types de tir pratiqués dès le début de l'histoire du handball se sont ajoutées quelques spécialités telles que la roucoulette (le tireur donne un effet important au ballon pour que celui-ci contourne le gardien en rebondissant), le chabala (une sorte de lob tendu, le ballon passant doucement au-dessus du gardien alors que celui-ci l'attend ailleurs) ou le kung-fu (qui consiste à recevoir d'un partenaire le ballon au-dessus de la surface de but et à tirer aussitôt, avant de retomber sur le sol). Quant au double kung-fu, il consiste à feinter le tir et à passer aussitôt le ballon à un partenaire en meilleure position de tir.

Les sanctions

Lors de l'exécution des jets francs et du jet de 7 m, le lanceur doit toujours toucher le sol de son pied (le tir en extension est interdit). Un jet est considéré comme exécuté lorsque le ballon a quitté la main du lanceur. Tous les lancers francs peuvent aboutir à un but direct.

Le jet franc

Il s'exécute à l'endroit où l'une des fautes suivantes a été commise :
– le changement irrégulier d'un joueur ;
– une faute du gardien de but ou des joueurs de champ dans la surface de but ;
– une faute dans le maniement du ballon ou l'envoi volontaire du ballon en touche ;
– un jeu passif ;
– un comportement anti-sportif envers un joueur adverse ;
– une conduite irrégulière lors de l'engagement, d'une remise en jeu, d'un renvoi, d'un jet. Lors de l'exécution d'un jet franc, les joueurs adverses doivent se tenir à 3 m au moins du lanceur.

Le jet de 7 m

Équivalent du penalty au football, c'est un tir au but direct et central qui doit être exécuté dans les 3 secondes qui suivent le coup de sifflet de l'arbitre. Lors de son exécution, le tireur ne doit ni toucher ni franchir la ligne de 7 m avant que le ballon n'ait quitté sa main. Le gardien, quant à lui, ne peut franchir la ligne des 4 m. Le jet de 7 m est ordonné dans les cas suivants :
– une conduite irrégulière sur l'ensemble du terrain de jeu ;
– la violation par un joueur de sa propre surface de but pour se procurer un avantage par rapport au joueur attaquant en possession du ballon ;
– le lancer intentionnel du ballon par un joueur vers son propre gardien se trouvant dans sa surface de but et si, ensuite, celui-ci touche le ballon.

Le jet d'arbitre

Il est ordonné notamment lorsqu'une irrégularité est commise en même temps par les joueurs de l'une ou de l'autre équipe ou lorsque le jeu a été interrompu sans qu'il y ait eu irrégularité ou sortie de ballon.

L'arbitre, au centre du terrain, lance le ballon en l'air verticalement. Deux joueurs, un par équipe, positionnés à 3 m au moins de chaque côté de l'arbitre, chacun du côté de son propre but, se disputent le ballon. Celui-ci ne peut être joué qu'après avoir atteint son point culminant.

Autres sanctions

Il existe d'autres sanctions qui sont l'avertissement, l'exclusion et l'expulsion. L'avertissement peut être donné pour sanctionner une irrégularité envers un joueur adverse ou lors de l'exécution d'un jet de l'équipe adverse, ou une attitude anti-sportive des joueurs ou des dirigeants.

Les arbitres ne peuvent prononcer qu'un seul avertissement par joueur et seulement trois avertissements par équipe.

L'exclusion de 2 minutes sanctionne une balle non posée au sol par un joueur sanctionné, un changement irrégulier, des irrégularités répétées lors de l'exécution des jets, une conduite irrégulière répétée envers un joueur adverse, une attitude anti-sportive répétée. Elle peut se reproduire une fois. La troisième exclusion aboutit à l'expulsion définitive du joueur. Celle-ci intervient aussi en cas de comportement violent ou dangereux.

4. Les grandes épreuves

4.1. Les jeux Olympiques

En 1936, le handball apparaît une première fois aux Jeux (pour les hommes). Il devient discipline olympique officielle pour les hommes en 1972 et pour les femmes en 1976.

4.2. Les Championnats du monde

Les Championnats du monde de handball à 11 hommes ont été créés en 1938, et les Championnats du monde de handball à 11 femmes l'ont été en 1949 ; le Championnat du monde de handball à 7 a été créé en 1954 pour les hommes, en 1957 pour les femmes ; il a lieu tous les deux ans depuis 1993.

Le palmarès des Championnats du monde

HANDBALL : CHAMPIONNAT DU MONDE

Hommes

Année

Vainqueur

1954

Suède

1958

Suède

1961

Roumanie

1964

Roumanie

1967

Tchécoslovaquie

1970

Roumanie

1974

Roumanie

1978

R.F.A.

1982

U.R.S.S.

1986

Yougoslavie

1990

Suède

1993

Russie

1995

France

1997

Russie

1999

Suède

2001

France

2003

Croatie

2005

Espagne

2007

Allemagne

2009

France

2011

France

2013

Espagne

2015

France

2017

France

Femmes

Année

Vainqueur

1957

Tchécoslovaquie

1962

Roumanie

1965

Hongrie

1971

R.D.A.

1973

Yougoslavie

1973

R.D.A.

1978

R.D.A.

1982

U.R.S.S.

1986

U.R.S.S.

1990

U.R.S.S.

1993

Allemagne

1995

Corée du Sud

1997

Danemark

1999

Norvège

2001

Russie

2003

France

2005

Russie

2007

Allemagne

2009

Russie

2011

Norvège

2013

Brésil

2015

Norvège

2017

France

4.3. La Coupe d'Europe des clubs champions

Créée en 1957, la Coupe d'Europe des clubs champions se joue par matches aller et retour, finale comprise.

Le palmarès de la Coupe d'Europe des clubs champions

HANDBALL : LIGUE DES CHAMPIONS

Hommes

Année

Club vainqueur

1986

Metaloplastika Sabac (Yougoslavie)

1987

SKA Minsk (U.R.S.S.)

1988

CSKA Moscou (U.R.S.S.)

1989

SKA Minsk (U.R.S.S.)

1990

SKA Minsk (C.E.I.)

1991

F.C. Barcelone (Espagne)

1992

Zagreb (Croatie)

1993

Zagreb (Croatie)

1994

Teka Santander (Espagne)

1995

Elgorriaga Bidassoa (Espagne)

1996

F.C. Barcelone (Espagne)

1997

F.C. Barcelone (Espagne)

1998

F.C. Barcelone (Espagne)

1999

F.C. Barcelone (Espagne)

2000

F.C. Barcelone (Espagne)

2001

Portland San Antonio (Espagne)

2002

Magdebourg (Allemagne)

2003

Montpellier (France)

2004

Celje Pivovarna Lasko (Slovénie)

2005

F.C. Barcelone (Espagne)

2006

Ciudad Real (Espagne)

2007

Kiel (Allemagne)

2008

Ciudad Real (Espagne)

2009

Ciudad Real (Espagne)

2010

Kiel (Allemagne)

2011

F.C. Barcelone (Espagne)

2012

Kiel (Allemagne)

2013

Hambourg SV (Allemagne)

2014

Flensburg-Handewitt (Allemagne)

Femmes

Année

Club vainqueur

1986

Spartak Kiev (U.R.S.S.)

1987

Spartak Kiev (U.R.S.S.)

1988

Spartak Kiev (U.R.S.S.)

1989

Spartak Kiev (U.R.S.S.)

1990

Hypo Südstadt (Autriche)

1991

Lützellinden (Allemagne)

1992

Hypo Südstadt (Autriche)

1993

Hypo Südstadt (Autriche)

1994

Hypo Niederösterreich (Autriche)

1995

Hypo Niederösterreich (Autriche)

1996

Koprivnica (Croatie)

1997

Valence (Espagne)

1998

Hypo Niederösterreich (Autriche)

1999

Dunaferr (Hongrie)

2000

Hypo Niederösterreich (Autriche)

2001

RK Krim Neutro Roberts (Slovénie)

2002

Skopje (Macédoine)

2003

Krim ETA N. Roberts (Slovénie)

2004

Slagelse (Danemark)

2005

Slagelse (Danemark)

2006

Ljubljana (Slovénie)

2010

Vyborg (Danemark)

2011

Larvik (Norvège)

2012

Buducnost Podgorica (Monténégro)

2013

Györ (Hongrie)

2014

Györ (Hongrie)

4.4. La Coupe d'Europe des vainqueurs de coupe (dite Coupe des coupes)

Créée en 1975, la Coupe des coupes se joue par matches aller et retour, finale comprise.

Le palmarès de la Coupe d'Europe des vainqueurs de coupe (dite Coupe des coupes)

HANDBALL : COUPE D'EUROPE DES VAINQUEURS DE COUPE

Hommes

Année

Club vainqueur

1986

F.C. Barcelone (Espagne)

1987

CSKA Moscou (U.R.S.S.)

1988

SKA Minsk (U.R.S.S.)

1989

Tusem Essen (R.F.A.)

1990

Teka Santander (Espagne)

1991

Milbertshofen (Allemagne)

1992

Bramaz Vesprem (Hongrie)

1993

O.M. Vitrolles (France)

1994

F.C. Barcelone (Espagne)

1995

F.C. Barcelone (Espagne)

1996

Lemgo (Allemagne)

1997

Elgorriaga Bidassoa (Espagne)

1998

Caja Cantabria Santander (Espagne)

1999

Prosesa Ademar León (Espagne)

2000

Portland San Antonio (Espagne)

2001

Flensburg-Handewitt (Allemagne)

2002

A.D.C. Ciudad Real (Espagne)

2003

A.D.C. Ciudad Real (Espagne)

2004

Portland San Antonio (Espagne)

2005

CBM Ademar Leon (Espagne)

2006

Chekhov (Russie)

2007

CBM Ademar Leon (Espagne)

2009

Valladolid (Espagne)

2010

Gummersbach (Allemagne)

2011

Gummersbach (Allemagne)

Femmes

1986

Radnicki Belgrade (Yougoslavie)

1987

Kuban Krasnodar (U.R.S.S.)

1988

Kuban Krasnodar (U.R.S.S.)

1989

Stiinta Bacau (Roumanie)

1990

Rostov (C.E.I.)

1991

Radnicki Belgrade (Yougoslavie)

1992

Radnicki Belgrade (Yougoslavie)

1993

Giessen Lützellinden (Allemagne)

1994

Walle Bremen (Allemagne)

1995

Dunaferr (Hongrie)

1996

Giessen Lützellinden (Allemagne)

1997

Rostov (Russie)

1998

Oslo (Norvège)

1999

Oslo (Norvège)

2000

Valence (Espagne)

2001

Oslo (Norvège)

2002

Lada Toljatti (Russie)

2003

ES Besançon (France)

2004

Ikast Bording (Danemark)

2005

Larvik (Norvège)

2006

Podgorica (Serbie-et-Monténégro)

2010

Podgorica (Monténégro)

2011

Budapest (Hongrie)

2013

Hypo (Autriche)

2014

Viborg (Danemark)

4.5. La Coupe de la Fédération internationale européenne

Elle a été créée en 1982.

Le palmarès de la Coupe de la Fédération internationale européenne

HANDBALL : COUPE DE LA CONFÉDÉRATION EUROPÉENNE (EHF)

Hommes

Année

Club vainqueur

1986

Vasas Györ (Hongrie)

1987

Kaunas (U.R.S.S.)

1988

Minaur Baia Mare (Roumanie)

1989

Düsseldorf (R.F.A.)

1990

Krasnodar (C.E.I.)

1991

Banja Luka (Yougoslavie)

1992

Wallau-Massenheim (Allemagne)

1993

Teka Santander (Espagne)

1994

Avidesa (Espagne)

1995

Granollers (Espagne)

1996

Granollers (Espagne)

1997

Flensburg Handewitt (Allemagne)

1998

TWH Kiel (Allemagne)

1999

Magdebourg (Allemagne)

2000

Metkovic (Croatie)

2001

Magdebourg (Allemagne)

2002

TWH Kiel (Allemagne)

2003

F.C. Barcelone (Espagne)

2004

TWH Kiel (Allemagne)

2005

Tusem Essen (Allemagne)

2006

Lemgo (Allemagne)

2007

Magdebourg (Allemagne)

2008

Nordhorn (Allemagne)

2009

Gummersbach (Allemagne)

2010

Lemgo (Allemagne)

2011

Göppingen (Allemagne)

2012

Göppingen (Allemagne)

2013

Rhein-Neckar (Allemagne)

2014

Szeged (Hongrie)

Femmes

1986

Leipzig (R.D.A.)

1987

Budocnost Titograd (Yougoslavie)

1988

Egle Vilnious (U.R.S.S.)

1989

Chimistul Vilcea (Roumanie)

1990

Vorwärts Frankfurt/Oder (Allemagne)

1991

Zagreb (Yougoslavie)

1992

Leipzig (Allemagne)

1993

Bucarest (Roumanie)

1994

Viborg (Danemark)

1995

Debrecen (Hongrie)

1996

Debrecen (Hongrie)

1997

Ljubljana (Slovénie)

1998

Dunaferr (Hongrie)

1999

Viborg (Danemark)

2000

Mislata (Espagne)

2001

MKS Montex Lublin (Pologne)

2002

Ikast Bording (Danemark)

2003

Slagelse (Danemark)

2004

Viborg (Danemark)

2005

Cornexi Alcoa (Hongrie)

2006

Budapest (Hongrie)

2011

Ikast (Danemark)

2013

Holstebro (Danemark)

2014

Lada (Russie)

4.6. Le Championnat de France

Créé en 1952-1953, il est disputé en poule unique depuis 1984-1985.

Le palmarès du Championnat de France

HANDBALL : CHAMPIONNAT DE FRANCE

Hommes

Année

Vainqueur

1985

U.S.M. Gagny

1986

U.S.M. Gagny

1987

U.S.M. Gagny

1988

Nîmes

1989

Créteil

1990

Nîmes

1991

Nîmes

1992

Vénissieux

1993

Nîmes

1994

O.M. Vitrolles

1995

Montpellier

1996

O.M. Vitrolles

1997

Ivry

1998

Montpellier

1999

Montpellier

2000

Montpellier

2001

Chambéry

2002

Montpellier

2003

Montpellier

2004

Montpellier

2005

Montpellier

2006

Montpellier

2007

Ivry

2008

Montpellier

2009

Montpellier Agglomération Handball

2010

Montpellier Agglomération Handball

2011

Montpellier Agglomération Handball

2012

Montpellier Agglomération Handball

2014

Dunkerque

Femmes

1985

U.S.M. Gagny

1986

Issy-les-Moulineaux

1987

U.S.M. Gagny

1988

E.S. Besançon

1989

Metz

1990

Metz

1991

U.S.M. Gagny

1992

U.S.M. Gagny

1993

Metz

1994

Metz

1995

Metz

1996

Metz

1997

Metz

1998

E.S. Besançon

1999

Metz

2000

Metz

2001

E.S. Besançon

2002

Metz

2003

E.S. Besançon

2004

Metz

2005

Metz

2005

Metz

2006

Metz

2007

Metz

2008

Metz

2009

Metz

2010

Toulon-Saint-Cyr

2011

Metz

2012

Arvor

2013

Metz

5. Les grands handballeurs

5.1. Hommes

Abalo (Luc) [France]

Handballeur.
Il est, avec l'équipe de France, champion d'Europe en 2006, champion olympique en 2008, champion du monde en 2009, champion d'Europe en 2010, champion olympique en 2012.

Anpilogov (Alexandre) [U.R.S.S., né en 1954]

Handballeur.
Un grand attaquant, qui fut champion du monde en 1982.

Barachet (Xavier) [France]

Handballeur.
Il est, avec l'équipe de France, champion du monde en 2009 et champion d'Europe en 2010.

Bosquet (Sébastien) [France]

Handballeur.
Il est, avec l'équipe de France, champion d'Europe en 2006, champion du monde en 2009 et champion d'Europe en 2010.

Cailleaux (Éric) [France, né en 1958]

Handballeur.
Maître à jouer de l'équipe de Gagny, championne de France en 1981, 1982, 1985, 1986 et 1987.

Carlen (Per) [Suède, né en 1961]

Handballeur.
Capitaine de l'équipe de Suède, vice-champion olympique 1992 et 1996, champion du monde 1990.

Chastanier (Maurice) [France, 1931-1982]

Handballeur.
Meneur de jeu et l'un des meilleurs joueurs de l'équipe de France des années 1960.

Deschamps (Dominique) [France, né en 1958]

Handballeur.
Plus de cent sélections en équipe nationale et meilleur joueur français en 1983 et 1984.

Dinart (Didier) [France]

Handballeur.
Il est, avec l'équipe de France, champion du monde en 2001, champion d'Europe en 2006, champion olympique en 2008, champion du monde en 2009, champion d'Europe en 2010, champion olympique en 2012.

Dujshebaev (Talant) [né en 1969]

Handballeur.
Demi-centre, champion du monde 1993 sous les couleurs de la C.E.I., meilleur joueur du monde en 1994.

Etcheverry (Jean-Pierre) [France, 1939-2005]

Handballeur.
Animateur de l'équipe de Sochaux et de l'équipe de France dans les années 1960.

Férignac (Jean) [France, né en 1936]

Handballeur.
Le gardien de but de l'équipe de France dans les années 1960.

Fernandez (Jérôme) [France, né en 1977]

Handballeur.
Cet arrière gauche est, avec l'équipe de France, champion du monde en 2001, champion d'Europe en 2006, champion olympique en 2008 et, en tant que capitaine, de nouveau champion du monde, en 2009. Il est encore champion d'Europe en 2010 et champion olympique en 2012. Il a remporté la Ligue des Champions avec Barcelone en 2005.

Gardent (Philippe) [France, né en 1964]

Handballeur.
Le pivot de l'équipe de France des années 1990-1995, médaillé de bronze aux Jeux de 1992, vice-champion du monde en 1993 et champion du monde 1995.

Gille (Bertrand) [France, né en 1978]

Handballeur.
Ce pivot est, avec l'équipe de France, champion du monde en 2001, champion d'Europe en 2006, champion olympique en 2008, champion d'Europe en 2010, champion olympique en 2012. Il a été désigné meilleur joueur du monde de l'année 2001.

Gille (Guillaume) [France, né en 1976]

Handballeur.
Ce demi-centre polyvalent est, avec l'équipe de France, champion du monde en 2001, champion d'Europe en 2006, champion du monde en 2009, champion d'Europe en 2010, champion olympique en 2012.

Guigou (Michaël) [France]

Handballeur.
Il est, avec l'équipe de France, champion d'Europe en 2006, champion olympique en 2008, champion du monde en 2009, champion d'Europe en 2010, champion olympique en 2012.

Gruia (Gheorghe) [Roumanie, né en 1940]

Handballeur.
L'attaquant aux 600 buts, champion du monde en 1960 et 1964.

Iljin (Vassili) [U.R.S.S., né en 1949]

Handballeur.
Champion olympique 1976, champion du monde 1982.

Isakovic (Mile) [Yougoslavie, né en 1958]

Handballeur.
Joueur prestigieux, champion du monde 1986, champion d'Europe 1985 et 1986 avec son club Metaloplastika Sabac, qui fut champion de France 1989 avec Créteil et 1994 et 1996 avec Vitrolles.

Joli (Guillaume) [France]

Handballeur.
Il est, avec l'équipe de France, champion du monde en 2009 et champion d'Europe en 2010.

Junillon (Franck) [France]

Handballeur.
Il est, avec l'équipe de France, champion du monde en 2009 et champion d'Europe en 2010.

Karabatic (Nicola) [France, né en 1984]

Handballeur.
→ Karabatic (Nicola)

Karaboué (Daouda) [France]

Handballeur.
Il est, avec l'équipe de France, champion d'Europe en 2006, champion olympique en 2008, champion du monde en 2009, champion d'Europe en 2010, champion olympique en 2012.

Kuzmanowski (Slobodan) [Croatie, né en 1962]

Handballeur.
Champion du monde 1986, champion de France 1994 et 1996 et vainqueur de la Coupe d'Europe des vainqueurs de coupes avec l'O.M. Vitrolles.

Lathoud (Denis) [France, né en 1966]

Handballeur.
L'un des artisans des grandes performances de l'équipe de France, médaille de bronze des jeux Olympiques de 1992, vice-champion du monde 1993, champion du monde 1995.

Lavrov (Andrei) [Russie, né en 1962]

Handballeur.
Un gardien exceptionnel, champion olympique 1988 et 1992 et champion du monde 1993.

Mahé (Pascal) [France, né en 1963]

Handballeur.
Demi-centre, plus de 300 sélections en équipe de France, champion du monde 1995.

Mares (Wojteck) [Tchécoslovaquie]

Handballeur.
L'une des grandes figures du handball, champion du monde 1967.

Martini (Bruno) [France, né en 1970]

Handballeur.
Gardien, champion du monde 1995 et 2001.

Médard (Philippe) [France, né en 1959]

Handballeur.
Un grand gardien de but, champion de France avec Nîmes (1990, 1991 et 1993) et médaille de bronze aux jeux Olympiques 1992.

Munier (Laurent) [France, né en 1966]

Handballeur.
Demi-centre, vainqueur de la Coupe d'Europe des vainqueur de coupes 1993 avec Vitrolles et champion du monde 1995.

Narcisse (Daniel) [France, né en 1979]

Handballeur.
Avec l'équipe de France, il est champion du monde en 2001, champion d'Europe en 2006, champion olympique en 2008, champion du monde en 2009, champion d'Europe en 2010, champion olympique en 2012.

Olsson (Matts) [Suède, né en 1960]

Handballeur.
Un gardien de but de référence, champion du monde 1990, champion d'Europe 1994.

Omeyer (Thierry) [France, né en 1976]

Handballeur.
Il est le gardien de but de l'équipe de France championne du monde en 2001, championne d'Europe en 2006 (il est désigné meilleur gardien du tournoi), championne olympique en 2008 (il est désigné meilleur gardien du tournoi), championne du monde en 2009 (il est désigné meilleur gardien du tournoi), championne d'Europe en 2010, championne du monde en 2011, championne olympique en 2012. Il a remporté la Ligue des Champions avec Montpellier en 2003 puis avec Kiel en 2007 et en 2010. Il est désigné meilleur joueur du monde de l'année 2008.

Ostertag (Sébastien) [France]

Handballeur.
Il est, avec l'équipe de France, champion du monde en 2009 et champion d'Europe en 2010.

Perreux (Thierry) [France, né en 1963]

Handballeur.
Ailier droit, vainqueur de la Coupe d'Europe des vainqueurs de coupes 1993 avec Vitrolles et champion du monde 1995.

Quintin (Éric) [France, né en 1967]

Handballeur.
Vainqueur de la Coupe d'Europe des vainqueurs de coupes 1993 avec Vitrolles et champion du monde 1995.

Richardson (Jackson) [France, né en 1969]

Handballeur.
→ Richardson (Jackson)

Saracevic (Zlatko) [Croatie, né en 1961]

Handballeur.
Arrière, champion du monde 1986 et champion olympique 1996.

Schmidt (Wieland) [R.D.A., né en 1953]

Handballeur.
Un grand gardien des années 1980, champion olympique 1980.

Sorhaindo (Cédric) [France]

Handballeur.
Il est, avec l'équipe de France, champion du monde en 2009, champion d'Europe en 2010, champion olympique en 2012.

Thiel (Andreas) [Allemagne, né en 1960]

Handballeur.
L'un des meilleurs gardiens de but.

Thiébault (Jean-Luc) [France, né en 1960]

Handballeur.
L'un des meilleurs gardiens européens des années 1980-1990.

Volle (Frédéric) [France, né en 1962]

Handballeur.
Un grand arrière gauche, médaille de bronze des jeux Olympiques de 1992, vainqueur de la Coupe d'Europe des vainqueurs de coupes 1993 avec Vitrolles et champion du monde 1995.

Vujovic (Veselin) [Yougoslavie, né en 1961]

Handballeur.
L'un des plus grands défenseurs du handball, champion olympique 1984 et champion du monde 1986.

5.2. Femmes

Hermansson-Hogdahl (Mia) [Suède, née en 1972]

Handballeuse.
Meilleure joueuse mondiale en 1994, championne d'Europe 1992 et 1993.

Leganger (Cecilia) [Norvège, née en 1969]

Handballeuse.
Meilleure gardienne de but aux Championnats du monde 1993 et 1995.

Loaec (Anne) [France, née en 1963]

Handballeuse.
La gardienne de l'équipe de France des années 1980-1990.

Martin (Carole) [France, née en 1955]

Handballeuse.
L'une des joueuses marquantes des années 1970-1980.

Nicolas (Valérie) [France, née en 1975]

Handballeuse.
Meilleure gardienne de but et meilleure joueuse aux Championnats du monde de 2003 (remportés par l'équipe de France), meilleure gardienne de but aux Championnats du monde de 2007, gardienne de l'équipe de France entre 1995 et 2007.

Pecqueux-Rolland (Véronique) [France, née en 1972]

Handballeuse.
Attaquante, joueuse de l'équipe de France de 1993 à 2007, championne du monde en 2003.

Tirca (Mariana) [Roumanie, née en 1971]

Handballeuse.
Une formidable demi-centre, auteur de 51 buts au Championnat du monde 1995.

Turtschina (Sinaïda) [U.R.S.S., née en 1946]

Handballeuse.
L'une des grandes figures de handball féminin des années 1970-1980, championne du monde 1975, championne olympique 1976, dix fois championne d'Europe avec son club, le Spartak de Kiev.

Wendling (Isabelle) [France, née en 1971]

Handballeuse.
Joueuse la plus capé au monde, en équipe de France de 1993 à 2007, championne du monde en 2003.