conventions de Genève

Ensemble de conventions dues à l'initiative du Comité international de la Croix-Rouge (CICR).

1. Les conventions

La première convention de Genève, en date du 22 août 1864, due à l'initiative du comité international de la Croix-Rouge, et à l'instigation d'Henri Dunant, vise principalement à protéger les soldats blessés. Désireux d'élargir son action, le même comité obtient, en 1929, la signature de la convention sur le traitement des prisonniers de guerre. Si les hostilités empêchent en 1940 la conclusion d'autres accords, une conférence diplomatique, convoquée par le Conseil fédéral suisse, gérant des accords de Genève, et à laquelle participent 63 États, se réunit en cette ville et aboutit la signature de quatre conventions, datées du 12 août 1949 :
• 1. convention pour l'amélioration du sort des blessés et malades des forces armées en campagne ;
• 2. convention pour l'amélioration du sort des blessés, malades et naufragés des forces armées sur mer ;
• 3. convention relative au traitement des prisonniers de guerre ;
• 4. convention relative à la protection des personnes civiles en temps de guerre.

2. Les protocoles additionnels aux conventions de 1949

Au cours des deux décennies qui ont suivi l’adoption des conventions de Genève, le monde a connu une recrudescence des conflits armés internes et des guerres de libération nationale. En réponse à cette situation, deux Protocoles additionnels aux quatre Conventions de Genève de 1949 ont été adoptés en 1977.

Ces instruments renforcent la protection octroyée aux victimes des conflits armés internationaux (Protocole I) et non internationaux (Protocole II) ; ils fixent en outre des limites à la conduite de la guerre. Le Protocole II a été le tout premier traité international exclusivement consacré aux situations de conflit armé non international.