FFI
sigle de Forces françaises de l'Intérieur
Nom donné, en 1944, par le Comité français de libération nationale, à l'ensemble des formations militaires des mouvements de résistance.
Sous cette appellation furent regoupés l'Armée secrète (AS), l'Organisation de résistance de l'armée (ORA), et les Francs-tireurs et partisans français (FTPF). Cette unification resta quelque peu théorique. Le général Kœnig reçut le commandement des FFI à Londres, où il devait coordonner leur activité avec les plans alliés de débarquement (→ débarquement de Normandie et de Provence).
En France occupée, l'état-major national des FFI (de Jussieu-Pontcaral puis Malleret-Joinville) recevaient également des instructions du Comac, organe militaire du Conseil national de la résistance (CNR), surtout préoccupé d'insurrection nationale.
Après l'exécution des plans vert (paralysie des transports par voie ferrée) et bleu (sabotage des réseaux électriques), les FFI participèrent efficacement à la libération du territoire, notamment en Bretagne, à Paris, dans le Sud-Ouest et le Sud-Est. Le général américain Eisenhower estima leur appoint à la valeur de 15 divisions. 140 000 membres des FFI furent amalgamés dans les rangs de la Ire armée française du maréchal de Lattre de Tassigny en novembre 1944.
Pour en savoir plus, voir l'article la Résistance, Seconde Guerre mondiale.