Essonne (91)
Département de la Région Île-de-France.
Le département appartient à l'académie de Versailles, à la cour d'appel et à la zone de défense de Paris.
- Chef-lieu de département : Évry
- Chefs-lieux d'arrondissements : Étampes, Palaiseau
- Nombre d'arrondissements : 3
- Nombre de cantons : 42
- Nombre de communes : 196
- Superficie : 1 804 km2
- Population : 1 311 028 hab. (recensement de 2018)
- Nom des habitants : Essonniens
Au S. de Paris, créé en 1964, lors du démantèlement de la Seine-et-Oise, l'Essonne est le département français qui a enregistré la plus forte croissance démographique contemporaine : la population a plus que doublé entre 1960 et 1982 ; comme celle des autres départements de la grande couronne parisienne, cette croissance démographique s'est ralentie, bien qu'à l'immigration s'ajoute encore un excédent naturel lié à une structure assez jeune de la population. La densité moyenne dépasse les 600 habitants au kilomètre carré, plus de cinq fois déjà la moyenne nationale.
Cette progression est naturellement à relier à la proximité de Paris et à la facilité des liaisons (ferroviaires et surtout routières) avec la capitale. Le nord, partie intégrante de l'agglomération parisienne, et la vallée de la Seine (jusqu'à Évry et Corbeil-Essonnes) sont les secteurs le plus densément peuplés. Ici, une vingtaine de communes dépassent ou approchent le seuil des 20 000 habitants, niveau de population que seule Étampes, plus au S., dépasse. Sur le tiers de la superficie du département se regroupent près des neuf dixièmes de sa population. Une proportion identique de cette population est ainsi urbanisée.
Dans l'industrie (localisée notamment dans la vallée de la Seine, autour d'Évry et de Corbeil-Essonnes) dominent les constructions mécaniques et électriques, cependant qu'à l'intérieur du secteur tertiaire émergent les activités intellectuelles et de recherche (notamment au N.-O., dans la vallée de l'Yvette, de Gif-sur-Yvette à Orsay [université] et au plateau de Saclay [grandes écoles, centre de recherche]) : environ 10 % de la recherche française publique et privée est présente dans l'Essonne. L'agriculture emploie 1 % des actifs. Mais elle occupe encore des superficies importantes dans le sud-ouest (appartenant déjà à la Beauce céréalière [blé, orge et aussi maïs]) et l'est (Brie française à l'E. de la Seine, qui prolonge au N. la région du Gâtinais), encadrant les plateaux du Hurepoix, centre géographique du département et domaine de la grande culture céréalière, entaillé par plusieurs vallées (dont l'Essonne et la Juine, l'Orge) et où peinent pour se maintenir quelques cultures maraîchères (le département est le principal producteur français de cresson), fruitières et florales. L'agriculture recule, en effet, devant la poussée de l'urbanisation, maximale le long des grands axes de communication.
Le parc naturel régional du Gâtinais français est situé en partie dans le département.