L'invincible armada. Quatre titres pour l'Espagne. Qui l'eût cru avant les Jeux ! Dans ces conditions, les deux médailles d'or françaises obtenues à l'issue de la dernière régate par le véliplanchiste Franck David et par le duo Yves Loday-Nicolas Hénard dans l'épreuve du Tornado prennent encore plus de valeur. Déception en revanche avec les frères Berthet en Flying Dutchman et avec le Soling de Marc Bouet. La flotte française manquait d'homogénéité à Barcelone.

Volley-ball

Messieurs

Finale : Brésil b. Pays-Bas 3-0.
Pour la troisième place : États-Unis b. Cuba 3-0.

Dames

Finale : Cuba b. CEI 3-1.
Pour la troisième place : États-Unis b. Brésil 3-0.

Un second Pelé. Les centimètres d'un côté, le génie de l'autre. Les doubles-mètres néerlandais n'ont pas résisté à l'enthousiasme des Brésiliens, qui ont décroché leur premier titre olympique. Avec pour passeur un dénommé Mauricio, qui est au volley-ball ce que Pelé a été au football. Un artiste au coup de patte magique, décisif, capable aussi bien d'effectuer des passes de rêve que de contrer avec son petit 1,84 m des adversaires de plus de 2 m.

Avec deux victoires contre le Japon et l'Algérie, la France a terminé onzième. Le contrat minimum, alors qu'une place en quarts de finale était largement à sa portée dans le match qui l'opposait à l'Espagne. Avec cette stupide défaite, l'héritage de l'aventure des années 1955-1988 a pris fin. Une génération s'en va. Dans le tournoi féminin, Cuba a remporté sa première médaille d'or olympique aux dépens de la sélection de la CEI, tenante du titre.