David Cox
Cet article est extrait de l'ouvrage Larousse « Dictionnaire de la peinture ».
Peintre et aquarelliste britannique (Birmingham 1783 – id. 1859).
Fils d'un forgeron, il fait son apprentissage chez un peintre de miniatures et travaille aux décors d'un théâtre de Birmingham. En 1804, il arrive à Londres et y devient l'élève de Varley, dont le lyrisme se reflète dans des œuvres comme Moulin dans le nord du pays de Galles (v. 1804-1814, Londres, V. A. M.). Il vit de ses leçons et publie plusieurs livres sur la peinture, dont le plus célèbre est Treatise on Landscape Painting and Effect in Water Colour (1813-14). De 1814 à 1827, il enseigne à Hereford, et son style s'affirme progressivement. Après plusieurs séjours aux Pays-Bas, en Belgique et en France (1826-27, 1829, 1832), Cox acquiert une facture très vigoureuse (Soleil, vent et pluie, 1845, Birmingham, City Museum), s'intéressant tout particulièrement à des effets très simples, qui, après 1836, seront accentués par l'emploi d'un papier rugueux légèrement teinté. Il se retire à Birmingham en 1841 et s'adonne à la peinture à l'huile : Funérailles galloises, Bettws-y-Coed (v. 1845-1850, Londres, Tate Gal.). Ses dernières années sont marquées par de fréquents séjours dans le pays de Galles, qu'il représenta souvent durant cette période. Nombre de ses œuvres se trouvent à Londres, à la Tate Gal. (une cinquantaine d'aquarelles) et au V. A. M. Cox peut être considéré comme l'un des grands représentants de l'école anglaise d'aquarelle dans la première moitié du xixe s. Une exposition lui a été consacrée en 1983 à Birmingham.