Sur le sublime

Traité rhétorique attribué à tort à Longin.

Composé sans doute au ier s. après J.-C., cet ouvrage s'élève contre les techniques stylistiques du classicisme littéraire et affirme que l'élévation des sentiments de l'auteur, et non le respect de règles formelles, permet d'atteindre le sublime. Privilégiant l'irrationnel, l'enthousiasme passionné, le traité inspira la réaction littéraire du iie s., appelée « seconde sophistique », et fut très apprécié par les écrivains de la Renaissance.