la Marquise Roselinde

Pièce en trois journées de Ramón del Valle-Inclán (1913).

Dans un décor moderniste – un jardin, des roses, des cygnes – l'auteur fait intervenir, au xviiie s., divers personnages empruntés tour à tour à la commedia dell'arte (tels Arlequin, Polichinelle, Pierrot et Colombine), à la comedia espagnole (comme le mari jaloux ou la duègne) et à la comédie galante de Musset ou Marivaux (comme l'abbé de cour ou la marquise), pour opposer la frivolité française à la gravité ibérique.

Pièce la plus applaudie de Ramón del Valle-Inclán, la Marquise Roselinde, dont le sous-titre est « Farce sentimentale et grotesque », confirme la prédilection de son auteur pour le dialogue, théâtral ou semi-théâtral, et pour la farce.