la Langue verte

Recueil de poèmes de Géo Norge (1954).

Observateur de la réalité et de l'éclat du monde, le poète en saisit la vie interne et la dimension cosmique, au sein de laquelle l'homme semble perdu. Or l'homme est pour Géo Norge le vrai réceptacle de l'infini. C'est ce qu'expriment les poèmes de la Langue verte, dont les jaillissements de rythmes et de mots ne sont jamais recherchés pour eux-mêmes, mais pour leur richesse et leur pouvoir expressif. Chantre lyrique ou populaire de la « puissance du divers », Norge a été comparé à Alfred Jarry et à Raymond Queneau.