bréviaire

(lat. breviarium, « abrégé »)

Cet article est extrait de l'ouvrage Larousse « Dictionnaire de la musique ».

Livre contenant, sous une forme portative, généralement sans notation musicale, l'office que les clercs sont tenus chaque jour soit de réciter, soit au moins de lire à voix basse.

Apparu vers le xie siècle, l'usage du bréviaire s'est surtout développé au xiiie, contribuant à favoriser la récitation individuelle de l'office au détriment de sa récitation collective, et a été généralisé à partir du xve siècle. À la suite du concile Vatican II, un bréviaire allégé a été approuvé en 1969.