Frits Rudolf Noske

Cet article est extrait de l'ouvrage Larousse « Dictionnaire de la musique ».

Musicologue néerlandais (La Haye 1920 – Bellinzona, Suisse, 1993).

De 1939 à 1945, il étudie le violoncelle et la théorie aux conservatoires d'Amsterdam et de La Haye, puis, de 1945 à 1949, la musicologie à l'université d'Amsterdam avec Bernet Kempers et Smits Van Waesberghe. Il travaille l'année suivante avec Paul Masson à la Sorbonne et enseigne à partir de 1950 l'histoire de la musique à la Musikschule zur Gesang de Bussum (jusqu'en 1953) et au conservatoire d'Amsterdam (jusqu'en 1965). En 1954, il soutient sa thèse de doctorat à l'université d'Amsterdam (la Mélodie française de Berlioz à Duparc), où il succède à Bernet Kempers en 1968. Il est, parallèlement à ces fonctions pédagogiques, particulièrement actif dans les bibliothèques musicales. Conservateur à la Bibliothèque musicale d'Amsterdam dès 1951, il en devient directeur en 1954. Il est en outre secrétaire général de l'A. I. B. M. (Association internationale des bibliothèques musicales) de 1955 à 1959 et vice-président de 1959 à 1965.

À côté d'un certain nombre d'études sur la mélodie française et le lied en général (Das ausserdeutsche Sololied, 1500-1900, Das Musikwerk XVI, 1958), il a particulièrement orienté ses recherches vers la musique néerlandaise baroque et vers un genre particulier d'analyse musicale (le Principe structural génétique dans l'œuvre instrumentale de Joseph Haydn, RBM XII, 1958 ; Forma, formans : een structuuranalytische methode, toegepast op de instrumentale myziek van Jan Pieterszom Sweelinck, 1969). Enfin, il s'est surtout penché, ces dernières années, sur les opéras de Mozart et de Verdi.