Giuseppe Giorgio Englert
Cet article est extrait de l'ouvrage Larousse « Dictionnaire de la musique ».
Organiste et compositeur suisse (Fiesole, Italie, 1927 – Paris 2007).
Élève du conservatoire de Zurich (W. Burkhard, H. Funk) de 1945 à 1948, il s'installa en 1949 à Paris et y poursuivit ses études d'orgue avec André Marchal (1949-1956), dont il devint l'assistant à Saint-Eustache (1957-1962). Il fréquenta aussi les cours de Darmstadt. Codirecteur du Centre de musique de Paris (1964-1968), il fut appelé en 1970 à enseigner à l'université Paris VIII (Vincennes) sur le thème de l'expression musicale collective, et y fonda en 1975 le Groupe art et informatique de Vincennes (G. A. I. V.), avec, comme objectif, la production et la présentation « live » de musique électronique avec des instruments hybrides. Il a également travaillé au Groupe d'études et de recherches musicales (G. E. R. M.) de Pierre Mariétan. Comme œuvres autonomes, on lui doit notamment les Avoines folles pour quatuor à cordes (1962-63), Fragment pour orchestre (1964), le Roman de Kapitagolei pour orchestre (1966-67), Cantus plumbeus non pulsando pro organo pour orgue (1972), Quatuor « S » pour synthétiseur (1978-79), Trinsin-Funpol pour 5 instruments (1980). Viennent s'y ajouter des œuvres-contributions comme Vagans animula pour orgue et bande magnétique (1969), où l'instrumentiste doit répondre, d'après des indications de l'auteur, à une bande préalablement réalisée à partir des sons de l'orgue, et des productions collectives comme Musique… Sic (université Paris VIII, 1971) ou Sept Heures d'activités continues autour de mini-ordinateurs (G. A. I. V., 1978).