Tergdaleulebi

(Ceux qui ont bu l'eau du Térek)

Cet article est extrait de l'ouvrage Larousse « Dictionnaire mondial des littératures ».

Cercle littéraire géorgien constitué, dans les années 1860, d'écrivains (Ilia Tch'avtch'avadze, Ak'ak'i Ts'ereteli, Giorgi Ts'ereteli, Nik'o Nik'oladze, K'onst'ant'ine Lortkipanidze, entre autres) formés en Russie (au-delà du Terek) aux idées révolutionnaires de Tchernichevski et de Dobrolioubov. Prônant la modernisation de la langue et aspirant à un renouveau social, ils s'opposent, dans leurs revues, Tsisk'ari (l'Aube) et Sakartvelos Moambe (le Messager de la Géorgie) notamment, en une véritable querelle des Anciens et des Modernes, Mamebisa da chvilebis brdzola, le Combat des Pères et des Fils, tergdaleulebi réformateurs contre mt'k'vardaleulni (ceux qui [n']ont bu [que l'eau] du Mt'k'vari [de la Kura]), aux tenants d'une esthétique qu'ils jugent dépassée, dont Grigol Orbeliani est alors le dernier représentant.