Yusuf al-Siba I

Cet article est extrait de l'ouvrage Larousse « Dictionnaire mondial des littératures ».

Écrivain égyptien (Le Caire 1917 – Chypre 1978).

Ancien officier de cavalerie de l'armée royale, sorti de l'École de guerre en 1937, il fonda la revue al-Risâla al-jadîda qui fit connaître de nombreux talents, dont Najîb Mahfûz, et commença à publier en 1947. Secrétaire général du Conseil supérieur des arts, des lettres et des sciences sociales (1956), secrétaire général du Mouvement de solidarité des peuples afro-asiatiques (1957), et président du conseil d'administration de la maison d'édition Dâr al-Hilâl (1972), il fut ministre de la Culture de 1973 à 1976 et mourut assassiné à Chypre. Écrivain prolifique, il a écrit plus de cinquante romans, recueils de nouvelles (Terre d'imposture, 1948 ; Je pars, 1950 ; Le porteur d'eau est mort, 1952 ; Au milieu des ruines, 1953 ; Six Femmes et Six Hommes, 1953 ; la Voie du retour, 1956 ; Nous ne semons pas d'épines, 1969 ; Sourire aux lèvres, 1971), essais et pièces de théâtre (Derrière les rideaux, 1952 ; Plus fort que le temps, 1966). Son œuvre romanesque a pour toile de fond privilégiée les ruelles grouillantes du Vieux Caire, où rire et larmes demeurent inséparables.