Serizawa Kojiro

Cet article est extrait de l'ouvrage Larousse « Dictionnaire mondial des littératures ».

Écrivain japonais (Shizuoka 1896 – Tokyo 1993).

Ses parents étant des missionnaires laïques de la secte Tenri, il vécut son enfance dans une grande pauvreté. Il apprit le français dès sa propédeutique de Tokyo, et après des études d'économie, il entra au ministère de l'Agriculture et du Commerce en 1924. En 1925, il vint à Paris avec sa femme pour étudier l'économie à la Sorbonne, mais, devenu tuberculeux, il rentra au Japon en 1928. Les expériences vécues dans ses années de jeunesse ressortiront dans son roman J'irai mourir à Paris (1943), traduit en 1954, comme aussi la Fin du samourai (1952, trad. 1955), sur la bombe atomique, qui lui valut d'être proposé pour le prix Nobel. Œuvres principales : Bourgeois (son premier roman, 1930) ; Madame Aida (1955) ; le Destin de l'homme (14 vol., 1962-1968), immense chef-d'œuvre autobiographique ; les Sourires de Dieu (1986).